A circuit unique, course unique. Avant le départ des 12 Heures de Bathurst, on savait de toute façon que cette édition 2019 serait disputée et les acteurs ne nous ont pas fait mentir. Aston Martin, Audi, Bentley, BMW, Mercedes, Nissan, Porsche. Ces sept marques ont été à un moment en tête de l’épreuve. Il fallait donc que ce soit une course par élimination et à ce petit jeu, la Porsche 911 GT3-R/Earl Bamber Motorsport de Dirk Werner, Matt Campbell et Dennis Olsen a été la plus forte. Tout s’est joué dans le final avec une lutte à couteaux tirés entre Campbell (Porsche), Dennis (Aston Martin), Marciello (Mercedes), Imperatori (Nissan), Mostert (BMW) et Soucek (Bentley).
La tête a changé de camp à 9 minutes du damier après une ultime neutralisation. Les pneus frais de la Porsche ont fait la différence dans le final avec la concurrence en pneus plus usés. Sous le damier, Matt Campbell a devancé l’Aston Martin Vantage GT3/R-Motorsport de Vaxivière/Dennis/Kirchhöfer de 3.4s. La dernière marche du podium est revenue à la Mercedes-AMG GT3/GruppeM Racing de Marciello/Buhk/Götz pour 0.2s face à la Mercedes-AMG GT3/Vodaphone Racing de van Gisbergen/Lowndes/Whincup. Lors de la dernière neutralisation, Shane van Gisbergen est repassé par son stand pour chausser de nouvelles gommes Pirelli mais cela n’aura pas suffi. Marciello a pourtant tout donné avec des pneus qui avaient trois relais.
Sur ses terres, Matt Campbell a fait le job en fin de course, Dennis Olsen débute sa collaboration avec Porsche en GT3 par un succès et Dirk Werner remporte enfin une victoire d’envergure pour Porsche. 49 495 spectateurs ont assisté à une édition 2019 des 12 Heures de Bathurst qui restera dans les annales.
On s’acheminait vers un succès Aston Martin et R-Motorsport avec une longue période sous drapeau vert mais c’était sans compter sur l’arrêt d’une KTM en bord de piste. La sortie de la voiture de sécurité a remis les compteurs à zéro alors que Dennis comptait 6s d’avance sur Campbell. Quelques minutes plus tôt, le pilote Porsche a joué des coudes face à la BMW/Schnitzer de Mostert.
A 20 minutes du terme, six pilotes représentant cinq marques étaient en lice pour la victoire. Le premier à abdiquer a été Alexandre Imperatori (Nissan/KCMG). Le Suisse a été pénalisé pour avoir zigzaguer juste avant le restart, sans oublier une sortie un peu large au drapeau vert. C’est ensuite Andy Soucek qui est sorti trop large sur la Bentley #108. Le trou de souris trouvé par Matt Campbell a offert la victoire à la Porsche 911 GT3-R qui va pouvoir prendre une retraite bien méritée.
La température élevée tout au long de la course a fait souffrir les organismes (32°C dans l’air, 44°C sur la piste). Tout le monde a donné le maximum durant 312 tours, un record (huit neutralisations).
Compte rendu plus complet à suivre…