G comme GTE Pro
C’était cette année la ”class to be”….Nous avons déjà évoqué la lutte somptueuse pour la victoire, la Balance de Perormance, nous ne étendrons donc pas outre mesure.
Juste un petit rappel : cinq constructeurs engagés : Aston Martin, Ford, Corvette, Porsche et Ferrari, et ont retrouve ces cinq mêmes constructeurs dans les cinq premières places de la catégorie, et dans cet ordre, groupés en un tour ! L’arrivée en 2018 de BMW et le remplacement de la plus ancienne du plateau -mais toujours verte-, l’Aston Martin Vantage GTE, offrent des perspectives encore plus alléchantes. Pour une course comme celle de 2017, o signe tout de suite…
H comme Hartley, Brendon
Le pilote néo-zélandais remporte sa première victoire au Mans pour sa quatrième tentative. Le pilote néo-zélandais est associé depuis 2014 à Timo Bernhard et cette association est donc gagnante, comme elle l’avait été en 2015, Hartley, Bernhard et Mark Webber ayant remporté le Championnat du Monde d’Endurance.
Deux Kiwis victorieux, Brendon Hartley et Earl Bamber, il fallait remonter à 1966 et à la première victoire de Ford au Mans avec Chris Amon et Bruce McLaren.
I comme IDEC Sport Racing
L’objectif du team a été atteint au-delà des objectifs, avec une place dans le Top 10 du LM P2 pour le duo père-fils Patrice et Paul Lafargue et David Zollinger.
La Ligier JS P217 n’était pas la voiture la plus performante de la catégorie, mais la #17 a fait une course exempte de gros soucis, en dehors d’un problème d’alternateur. On a coutume de dire que les gens heureux n’ont pas d’histoire, mais celle d’IDEC Sport Racing au Mans a été belle.
J comme JMW Motorsport
Ce n’était pas nécessairement la voiture qu’on attendait à pareille fête, et pourtant le team de Jim McWhirter a raflé la mise en GTE-Am.
Deux britanniques, Will Stevens et Robert Smith et un belge, Dries Vanthoor, ont permis à Ferrari de quitter Le Mans sur une note positive. Une fois installée en première position, la Ferrari #84 ne l’a plus quittée, laissant la concurrence à distance.
K comme Kaffer, Pierre
Le pilote allemand a été un des grands malchanceux de l’édition 2017 après que sa Ferrari ait été très gravement endommagée dans les Hunaudières, envoyée dans les rails au 72ème tour de course, ce qui compromet grandement la saison de l’équipe texane dirigée par Giuseppe Risi qui a annoncé le forfait de la Ferrari rouge pour plusieurs courses du Championnat IMSA.
Pierre Kaffer est heureusement indemne.
K comme Kobayashi, Kamui
Le pilote japonais restera comme le pilote le plus rapide de la quinzaine des 24 Heures du Mans 2017. Déjà le plus rapide dans la Journée Test, avec un chrono de 3.18.132 pour la Toyota TS050 Hybrid #7, il l’a été également lors de la deuxième séance des essais qualificatifs avec un temps de 3.14.791, ce qui le place au troisième rang des chronos les plus rapides de l’histoire des 24 Heures, derrière les temps de Jackie Oliver et de Pedro Rodriguez, tous deux réalisés avec des Porsche 917.
En course, le pilote nippon a été moins heureux, sa Toyota abandonnant en raison d’un problème d’embrayage à la suite de circonstances dont les images ont fait le tour du monde…
L comme Lapierre, Nicolas
Pour son retour avec Toyota au Mans, Nico n’a pas été plus heureux que Kobayashi. La Toyota #9 qui faisait une course sans histoires a été percutée par l’ORECA de Simon Trummer et a été très touchée à l’arrière gauche.
Nicolas Lapierre a bien tenté de ramener la voiture au stand, mais un début d’incendie a mis fin à la course de la Toyota. Dommage, car au vu des circonstances de course postérieures, cette #9 aurait bien pu donner à Toyota son premier succès dans la Sarthe et offrir une jolie consécration à Nico…
L comme Laurent, Thomas
LA révélation de la course. Le pilote de l’ORECA 07 Jackie Chan DC Racing #38 a été flamboyant durant ces 24 Heures durant lesquelles il a même été en tête !
La progression du vendéen est impressionnante : Champion du Monde Karting en KZ2 en 2015 sur le Circuit Alain Prost, vainqueur du Road to Le Mans sur une Ligier JS P3 en 2016 et vainqueur en LM P2 des 24 Heures du Mans 2017 avec à la clé une deuxième place au général, que demander de plus. Le Mans lui sied bien en tout cas…
Le Prix Jean-Rondeau, récompensant le meilleur jeune pilote français, qui lui a été décerné est plus que mérité.
L comme Ligier
Edition à oublier pour les Ligier JS P217. Jacques Nicolet n’a pas cherché d’excuses en ayant l’honnêteté de reconnaître que le kit Le Mans était raté. Une dérogation a été demandée après la Journée Test au cours de laquelle les JS P217 avaient été ultra dominées par les ORECA 07.
Ligier sauve un peu les meubles en plaçant la #32 du team United Autosports à la cinquième place du classement général et la quatrième en LMP2, dans le même tour que l’Alpine A470 troisième de la catégorie, mais à quatre tours de l’ORECA Jackie Chan DC Racing #38 victorieuse.
Ligier doit à ses fans une revanche et nul doute qu’au Mans on va s’activer ferme.