Les concurrents des 24 Heures de Daytona n’ont pas été épargnés par les crevaisons depuis le départ de l’épreuve. Compte tenu de la météo sur le tracé floridien, on ne peut pas dire que la chaleur soit en cause.
Pas moins de 8 autos de la catégorie Prototype ont dû faire face à des crevaisons à l’arrière droit, ce qui n’a pas été sans impacter quelques favoris de cette édition 2018. La Cadillac DPi-V.R du Wayne Taylor Racing a crevé à sept reprises, ce qui a occasionné son abandon.
Kevin Fandozzi, en charge des produits chez Continental, a déclaré que toutes les crevaisons ont eu lieu alors que les équipes ont tenté de doubler les relais avec les gommes, ce qui n’a pas été le cas ces dernières années. « La compétition est extrêmement relevée et les choses ont bien évolué depuis l’année passée, » a déclaré Fandozzi à Sportscar365. « Nous avons des équipes qui ont fait le pari de doubler les relais avec les pneus et cela ne va pas s’arrêter. Nous n’avons pas eu le moindre problème avec les équipes qui ont suivi nos recommandations, exception faite d’Action Express Racing qui a fait le pari d’un triple relais. »
La Cadillac DPi-V.R #31du Whelen Engineering Racing a tenté un triple relais durant la nuit, contre la recommandation de Continental. Les Nissan-Onroak DPi/Tequila Patron ESM, la Mazda RT24-P/Mazda Team Joest #77 et l’ORECA 07/JDC Miller Motorsports #99.
La firme pneumatique a expliqué que les deux Acura ARX-05/Acura Team Penske et plusieurs autres prototypes n’ont pas été handicapés par des crevaisons. Continental a tenu à souligner que la pression minimum des pneus a été respectée, de même que le carrossage.
« Ce serait fantastique si les équipes pouvaient faire des relais uniques avec les pneus sur le reste de la course mais elles ne seront certainement pas aussi rapides que les autres, » a expliqué Fandozzi. Continental présentera un pneu spécifique pour les catégories P et GTD lors du prochain rendez-vous à Sebring.
Le Wayne Taylor Racing a préféré retirer sa Cadillac DPi-V.R, comme l’a expliqué Travis Houge, team manager : “Sur la base des soucis rencontrés tout au long de la course et les nombreuses tentatives pour y remédier sans succès, nous avons dû retirer la voiture pour la sécurité des pilotes.” Le team américain a expliqué avoir respecté les recommandations du manufacturier.
