Pour ces dernières 24 Heures de Daytona de l’ère GTLM, Corvette Racing, BMW, Ferrari et Porsche tenaient encore plus que par le passé à rafler la montre Rolex. Les Corvette C8.R ont dominé la course quasiment de bout en bout et la marque américaine a retrouvé la Victory Lane pour la première fois depuis 2016 grâce à Nick Catsburg, Antonio Garcia et Jordan Taylor.
Du côté du GTD, Winward Racing a fait une course parfaite. La Mercedes-AMG GT3 de Maro Engel, Philip Ellis, Russell Ward et Indy Dontje est parvenue à se faire de la concurrence, non sans mal.
Corvette Racing de bout en bout…
Pour remporter les 24 Heures de Daytona en GTLM, on a vite compris qu’il fallait avoir une Corvette C8.R. Restait à savoir laquelle de la #3 ou de la #4 allait s’imposer. Les deux GT américaines, dont l’équipe est maintenant dirigée par Laura Wontrop Klauser en remplacement de Doug Fehan, ont nettement dominé la concurrence même si la BMW M8 GTE de John Edwards, Jesse Krohn, Marco Wittmann et Augusto Farfus a donné du fil à retordre à la Corvette #3 en fin de course. Malheureusement, Antonio Garcia, l’un des trois vainqueurs avec Jordan Taylor et Nick Catsburg, a dû se passer de podium pour cause de test positif au COVID-19.
Les pilotes de la Corvette #3 ont connu quelques sueurs froides avec un souci pour repartir à deux heures du damier, mais les deux Corvette C8.R repartent de Daytona avec le doublé. Sous le damier, 3,5s séparent les deux GT jaunes.
BMW Team RLL, qui soit se contenter des courses d’endurance cette saison, a subi la domination Corvette. La marque allemande doit se contenter de la dernière marche du podium. Il aura manqué 20.8s pour rajouter un troisième succès consécutif en GTLM.
La Ferrari 488 GTE/Risi Competizione a longtemps joué le podium mais la GT italienne de Jules Gounon, Alessandro Pier Guidi, James Calado et Davide Rigon n’a jamais été en mesure de contrer les Corvette et la BMW #24. A 20 minutes du damier, la Ferrari pointait pourtant en tête, mais sans neutralisation à l’horizon, la #62 a dû ravitailler une dernière fois. On trouve les quatre GTLM de tête
On attendait mieux de la prestation de la Porsche 911 RSR/WeatherTech Racing de Gianmaria Bruni, Richard Lietz, Kévin Estre et Cooper MacNeil, mais il faut dire qu’avec plus de 10 tours perdus dès le départ, la messe était dite. Kévin Estre, poussé par la BMW M8 de Bruno Spengler avant le feu vert, n’a rien pu faire pour éviter l’accrochage avec la Ferrari/Risi Competizione d’Alessandro Pier Gudi. Une fois la Porsche réparée, les pilotes ont cravaché mais avec un handicap de 9 tours sous le damier, Daytona est à oublier pour la première sortie de WeatherTech Racing et Proton en GTE.
Mercedes s’offre le doublé en GTD…
S’il fallait avoir une Corvette pour s’imposer en GTLM, il fallait avoir une Mercedes-AMG GT3 pour rafler la mise en GTD. Winward Racing, qui a uni ses forces avec HTP, et SunEnergy 1 Racing ont animé les débats durant de longues heures. Maro Engel et Raffaele Marciello ont bataillé dur en piste, mais l’Allemand et ses coéquipiers ont eu le dernier mot face à l’Italien accompagné de Kenny Habul, Luca Stolz et Mikael Grenier. Tout cela pour 16s après 24 heures.
Vainqueur en 2020, Paul Miller Racing doit cette fois se contenter de la dernière marche du podium avec sa Lamborghini Huracan GT3 partagée par Andrea Caldarelli, Madison Snow, Corey Lewis et Bryan Sellers.
Après ses déboires depuis le début de semaine, Wright Motorsports a bien rectifié le tir avec sa Porsche 911 GT3-R louée à Black Swan Racing. Le team de John Wright a cru tout perdre suite à un accrochage avec une autre GTD qui a emmené par la même occasion la Cadillac de Tristan Vautier. C’est finalement la 4e place pour Jan Heylen, Patrick Long, Klaus Bachler et Trent Hindman, qui a remplacé au pied levé Ryan Hardwick, blessé.
La Ferrari 488 GT3/AF Corse de Matteo Cressoni, Simon Mann, Nicklas Nielsen et Daniel Serra avait un très bon coup à jouer mais un contact avec la Mercedes/Winward de Ellis à 4h de la fin a fait chuter la #51 au 8e rang.
Deux équipes ont été transparentes en GTD. Avec deux Lamborghini Huracan GT3 au départ, Grasser Racing Team pouvait espérer rafler une troisième Rolex mais les deux GT3 italiennes ont vite abandonné (moteur). Pas mieux pour les deux Lexus RC F GT3/Vasser Sullivan qui n’ont jamais joué les premiers rôles.
Le classement de la course est ici
Prochain rendez-vous en mars aux 12 Heures de Sebring…