24H Spa : Les infos d’après-course…

#25 AUDI SPORT TEAM SAINTELOC (FRA) AUDI R8 LMS MARKUS WINKELHOCK (DEU) CHRISTOPHER HAASE (DEU) JULES GOUNON (FRA) PRO CUP OVERALL WINNER

Les Total 24 Heures de Spa ont été animées, disputées et relevées. La classique spadoise a pris plus que jamais le rôle de plus grande course GT au monde. Si des marques ont confirmé, d’autres ont vite perdu toute ambition de victoire. Retour sur quelques faits de cette 69e édition qui a tenu toutes ses promesses.

– Sur les 63 autos au départ, seules 35 ont vu le damier. Six GT3 (quatre marques différentes) ont terminé dans le même tour.

– L’Audi R8 LMS/Audi Sport Team Saintéloc victorieuse de Haase/Gounon/Winkelhock n’a pas reçu la moindre pénalité durant la course, contrairement à la majorité du plateau.

– La dernière victoire d’un vainqueur français à Spa remontait à 2010 avec Romain Dumas. Jules Gounon est le 6e français de l’ère GT à s’imposer à Spa après Romain Dumas, Christophe Bouchut, David Terrien, Sébastien Bourdais et Jean-Philippe Belloc. Larbre Compétition était jusque-là la dernière équipe française à s’imposer dans les Ardennes belges (2002).

– Deux concurrents au départ dans le Group National et un seul à l’arrivée avec la Porsche Cup/Speedlover.

– Ferrari est reçu quatre sur sept en Am Cup depuis 2011 et le Kessel Racing garde son titre, Zanuttini/Cadei faisant la passe de deux. Du côté du Pro-Am, Mercedes remporte sa première victoire à Spa après Porsche en 2016. Ferrari avait gagné les cinq années précédentes.

– Audi devient la marque la plus capée de l’ère GT3 à Spa avec quatre succès. Bentley monte sur le podium pour la première fois. Audi compte trois doublés la même année Nürburgring/Spa avec 2012, 2014 et 2017.

– On retiendra que 36 GT3 ont terminé dans la même seconde lors des essais qualificatifs. Claude Surmont, le Mr BOP de SRO Motorsports Group, mériterait bien un trophée pour cette prouesse de mettre des GT3 si proches.

– Deuxième en 2016, troisième en 2017, le Team AKKA-ASP s’affirme plus que jamais comme l’une des équipes de pointe de la catégorie. Jérôme Policand et son équipe comptent cinq podiums à Spa depuis 2011 dans les différentes classes.

– Raffaele Marciello a dû quitter le podium précipitamment pour cause de surchauffe. Le pilote de la Mercedes-AMG GT3/Team AKKA-ASP a roulé durant 14 heures avec à la clé quatre triples relais. Une sacrée prouesse pour l’un des rookies en GT. Maxime Soulet a lui aussi dû prendre un peu de repos à l’arrivée. Le pilote de le Bentley #8 a tout donné en fin de course.

– C’est la première fois depuis 2011 que WRT n’a pas placé une Audi sur le podium à Spa.

– On a bien cru que la Porsche 911 GT3-R/KÜS Team75 Bernhard de Christensen/Estre/Vanthoor pouvait s’imposer mais le team allemand, qui disputait sa première course d’endurance, doit se contenter d’une place au pied du podium. Sans une pénalité de 3 minutes pour avoir touché un mécanicien de l’équipe voisine lors d’un ravitaillement, le classement aurait pu être différent quand on sait que la 911 GT3-R a concédé 1.07mn sous le damier. La #117 a en plus écopé d’une deuxième pénalité durant la course. Mais avec des si…

– Quatorze GT3 ont pris tour à tour la tête de la course.

– Ferrari comptait bien briller l’année de son 70e anniversaire mais la marque italienne devra attendre. Sur les trois 488 GT3 alignées en Pro, une seule a rallié l’arrivée au 24e rang avec celle du SMP Racing (changement de la pompe de direction assistée). Les deux autres ont abandonné sur sortie de piste.

– BMW, Mercedes, McLaren, Lamborghini et Jaguar devront attendre un an pour briller aux Total 24 Heures de Spa. Mercedes repart avec la 7e place, BMW la 10e, Nissan la 13e, Lamborghini la 16e et McLaren la 32e.

– Aucune Jaguar n’a rallié l’arrivée. Le team Emil Frey Racing repart de Belgique avec le prix de la communication pour avoir relayé l’évènement sur les réseaux sociaux. Ferrari a pour sa part remporté la Coupe du Roi.

– Adrian Amstutz (Lamborghini/Barwell) n’a pas été le seul blessé dans sa sortie de piste puisque Matteo Cressoni a lui aussi souffert. Après être sorti seul de la piste, Amstutz a voulu repartir au moment où arrivait la Ferrari 488 GT3/Kessel Racing de l’Italien qui était à fond de 4e à la sortie d’un virage en aveugle de nuit. Cressoni n’a pas pu éviter le contact et le pilote de la Ferrari s’en est sorti avec une clavicule cassé et des douleurs à la cheville.

– Oman Racing Team with TF Sport est déjà titré en Blancpain Endurance Cup (Pro-Am) à un meeting de la fin de saison. La 2e place décrochée à Spa par Al Harthy/Adam assure le titre au tandem.