Meilleur temps de la Journée Test des 24 Heures du Mans, Nelson Panciatici compte bien récidiver ce soir au volant de l’Alpine A470/Signatech Alpine Matmut #35. Septième mercredi soir, le Rémois attend la journée du jeudi pour faire briller les couleurs bleues d’Alpine.
“C’est dommage de ne pas avoir pu faire mieux hier soir que lors de la Journée Test” nous a indiqué Nelson Panciatici. “Il est encore possible d’améliorer le 3.28.146, au moins de 0.5s. Même si le circuit est long, il n’est pas facile d’avoir un tour clair. Ce serait peut-être plus judicieux d’avoir des qualifications séparées. Les GT sont plus faciles à dépasser mais tout arrive plus vite. On retrouve un pilotage proche d’une monoplace.”
Le trio de l’Alpine A470 doit faire face à une forte concurrence avec 25 LM P2 au départ. “Le niveau est incroyablement relevé” souligne Neslon Panciatici. “Il faut gérer la dégradation des pneumatiques et la chaleur n’aide pas. Nous verrons les chronos de ce soir mais je pense que la pole risque de se jouer plus tard dans la soirée quand la température sera redescendue.”
Nelson Panciatici est confirmé pour le moment jusqu’au Nürburgring dans le baquet de la #35, mais l’objectif est bien d’aller au-delà. En attendant, le double champion European Le Mans Series est ravi d’être au Mans : “C’est toujours un plaisir d’être ici même quand on roule dans des conditions pas faciles avec des le plein et des pneus usés. C’est une piste sur laquelle je prends énormément de plaisir. L’ambiance monte petit à petit.”
Avec l’arrivée des nouvelles LM P2, plus puissantes de 100 chevaux, la fiabilité des autos sera mise à rude épreuve : “Les deux Alpine devraient avoir leur propre tableau de marche. Les équipes n’ont pas beaucoup d’expérience sur ces nouvelles autos. Il faudra passer le moins de temps au stand. Nous avons deux bons équipages. Je roule en famille chez Signatech Alpine Matmut. Je retrouve Pierre avec qui j’ai gagné le championnat ELMS. Quant à André, il s’est parfaitement intégré à l’équipe. Il y a quelque chose de bien à faire mais dix équipages peuvent en dire autant.”