L’année 2017 se termine et elle a été riche dans la discipline Endurance. A quelques heures du passage à 2018, il est temps de jeter un coup d’oeil dans le rétroviseur sur dix faits marquants qui ont marqué l’année.
– Saintéloc Racing parmi les grands : les 24 Heures de Spa sont devenues en peu de temps la course GT la plus relevée au monde. On y trouve plus de pilotes Platinum qu’au 24 Heures du Mans, c’est dire la complexité de l’épreuve. Audi Sport a misé pour la première fois sur les compétences du Saintéloc Racing et ce pari s’est avéré gagnant. Le team dirigé par Sébastien Chétail et managé par Fred Thalamy a réalisé une course parfaite pour amener Jules Gounon, Markus Winkelhock et Christopher Haase sur la plus haute marche du podium.
– Retrait de Porsche en LMP1 : Après trois titres mondiaux et autant de victoires consécutives aux 24 Heures du Mans avec la 919 Hybrid, Porsche a décidé de se retirer du Championnat du Monde d’Endurance de la FIA pour rejoindre l’herbe “verte” de la Formula E. Ce retrait prématuré a donné un coup de massue au championnat, un an après le départ d’Audi.
– Renouveau du FFSA GT : après avoir traversé une passe difficile, le Championnat de France FFSA GT est de retour sur le devant de la scène. Le développement de la catégorie GT4 et l’arrivée de SRO Motorsports Group a permis de donner un souffle nouveau à la série.
– Une LMP2 manque de peu la victoire au Mans : Il y a un an, on prédisait une hécatombe des LMP2 vu les essais hivernaux quelque peu ralentis par des soucis d’électronique. Six mois plus tard, le Jackie Chan DC Racing a bien failli rafler la mise en menant la course et en plaçant ses deux ORECA 07 sur le podium de plus grande course d’endurance au monde.
– Place à la Super Saison : le FIA WEC s’est vu dans l’obligation de réagir suite au départ de Porsche. Dès 2018, les concurrents auront droit à un championnat établi sur deux années calendaires. Une nouveauté pour les différents acteurs et il faut laisser un peu de temps au temps pour que tout le monde trouve ses marques.
– Nakajima Racing et Dunlop font le hold-up à Suzuka : on ne peut pas dire que la Honda NSX-GT du Nakajima Racing fasse souvent la course en tête en SUPER GT. Pourtant, Bertrand Baguette et Kosuke Matsuura ont remporté la course majeure de l’année sur la seule GT500 équipée de gommes Dunlop.
– Le phénomène Thomas Laurent : on dit souvent que pour réussir en sport automobile, il faut avoir une mallette pleine d’euros ou de dollars. Thomas Laurent est le parfait exemple qu’il est possible de percer sans être fils de millionnaire. Bien entouré, soutenu par ses parents, rapide, le Vendéen a ouvert une nouvelle voie pour la nouvelle génération de pilotes. 2015 : karting, 2016 : LMP3, 2017 : LMP2, 2018 : LMP1. Tout ça sans prendre la grosse tête…
– La sauce DPi fonctionne plein pot : vous prenez un châssis LMP2, vous changez une partie de la carrosserie, vous mettez le moteur de votre choix et vous avez un prototype DPi. Le scepticisme du début a laissé place à l’engouement avec un championnat IMSA qui ne cesse d’intéresser des constructeurs, un peu à l’image du GT3. Les constructeurs ont compris qu’il était possible de faire de la compétition-client sans le coût d’un engagement officiel.
– SRO Motorsports Group se mondialise : précurseur dans beaucoup de domaines, Stéphane Ratel a développé ses différents concepts dans le monde entier. Entre le lancement de la Blancpain GT Series Asia, le Pirelli World Challenge et le développement de l’Intercontinental GT Challenge, SRO est de toutes les campagnes GT3/GT4 à travers le monde. SRO a fêté dignement ses 25 ans cette année.
– L’historique en plein essor : les fans de sport automobile ne vont pas tous se diriger vers l’électrique mais en revanche ils sont tous passionnés par les courses historiques. Les meetings font le plein, les spectateurs en ont pour leur argent. Ce mix devrait encore se développer en 2018 et nous comptons bien y prendre part avec le lancement d’Endurance-Classic.