Cinq questions à… Lucien Monté

Nom : Lucien Monté

Fonction : consultant technique, délégué technique en Asie pour Renault Sport Racing

Nombre de participations : 37

Regardiez-vous les 24 Heures du Mans à la télé quand vous étiez jeune ? Etiez-vous intéressé ? 

“Quand j’étais jeune, la moto m’attirait bien plus que l’auto. Je suis venu pour la première fois en 1971 et j’avais trouvé Le Mans ennuyeux car nous étions assez loin de tout. J’y suis revenu en 1976 quand Jean Rondeau m’a embauché par l’intermédiaire de Pierre Yver.”

Quels sont vos premiers souvenirs des 24 Heures du Mans ?

“L’aventure Inaltera car c’était quelque chose de fou. Je sortais de l’école, je rejoins Jean Rondeau en octobre 1975 et, en juin 1976, deux Inaltera sont au départ des 24 Heures du Mans. A cette époque, c’était de l’artisanat, du système D. J’en garde un très bon souvenir.”

Quel est votre équipage rêvé au Mans ?

“Ce serait un équipage à deux qui réunirait Jean-Louis Schlesser et Jean Ragnotti. J’ai toujours bien aimé Jean-Louis Schlesser. Derrière un volant, il donne tout ce qu’il a. J’ai pu le voir de l’intérieur en 1990 avec Sauber Mercedes. Il savait donner le meilleur d’une auto. Jean Ragnotti est le premier pilote dont je me suis occupé quand je suis arrivé chez Rondeau. Jean (Rondeau) me plaçait toujours avec Jeannot.”

Quelle voiture des 24 Heures du Mans vous a marqué ?

“La Mercedes C11. Malheureusement, elle n’a pas marqué son empreinte comme elle aurait dû. Michael Schumacher s’était montré le plus vite à son volant sur la configuration du tracé de l’époque. Il y a également la Porsche 962. J’ai découvert l’auto en 1984 avec Preston Henn et j’ai eu la chance de travailler sur cette auto fabuleuse.”

Quel pilote des 24 Heures du Mans vous a fait rêver ?

“Jacky Ickx ! Jacky est adorable, c’est un gentleman et un seigneur du Mans. Il arrivait de la F1 avec un beau palmarès. C’est plus difficile de juger un Tom Kristensen qui est formaté Audi et Le Mans. Ickx faisait partie des pilotes polyvalents.”