A près de 31 ans, Jose Manuel Balbiani a disputé une partie de sa carrière hors de son pays, l’Argentine. On a découvert le natif de Buenos Aires il y a quelques années en FIA GT, on l’a revu il y a peu en Blancpain GT Series Endurance. La Coupe des Nations FIA GT lui a donné l’occasion de représenter l’Argentine sur une Lamborghini Huracan GT3 préparée par HB Racing qu’il partageait avec son compatriote Ezequiel Perez Companc. Sixième de la Course 1, cinquième de la Course 2, le tandem s’est classé 9e de la course principale après voir montré de belles choses. Jose Manuel Balbiani est revenu avec nous sur son expérience d’une participation à la Coupe des Nations FIA GT.
Fier d’avoir pu représenter votre pays ?
« Bien sûr, nous sommes très fiers d’avoir eu la chance de porter les couleurs de l’Argentine à Bahreïn. Vous connaissez parfaitement la passion du sport automobile qui anime notre pays et l’effort a porté ses fruits lorsque nous nous sommes battus pour placer la voiture de l’Argentine à la troisième place sur la grille de départ de la course principale. »
Selon vous, ce concept de Coupe des Nations FIA GT est bon ?
« Le concept est bon, mais peut-être qu’il n’est pas nécessaire d’avoir la FIA sur un tel événement car je ne me suis pas senti à l’aise avec certains critères appliqués, aussi bien pour moi-même que les autres. »
Quel est votre sentiment sur cette Lamborghini Huracan GT3 ?
« L’idée que je me faisais de la voiture n’était pas bonne sachant que je ne l’avais jamais pilotée. HB Racing a réalisé un excellent travail en nous mettant au point une auto facile et rapide, et comme tout le monde l’a vu, nous avons toujours été dans le top 5 depuis le début. Je pense que peu d’équipes peuvent faire en sorte que cette voiture soit compétitive à un niveau relevé en GT et HB Racing est certainement l’une de ces écuries. »
Lors du changement de pilote, on a vu votre auto heurter légèrement la Nissan de Hong Kong dans la voie des stands. Que s’est-il passé ?
« Je suis vraiment désolé pour eux et je m’en suis excusé auprès d’eux. Jusqu’à maintenant, j’ai toujours piloté des GT3 équipées de trois pédales. C’était ma première fois avec un embrayage au volant même si cela n’excuse pas tout. Je pensais que le moteur était coupé mais ce n’était pas le cas. La voiture était restée en première vitesse et la boîte de vitesses semi-automatique a fait le reste. La Lamborghini a avancé jusqu’à hauteur de l’arrière de la Nissan en la touchant. Par chance, personne n’a été blessé et nous nous souviendrons de cela comme la chose bête du week-end. »
Vous retenez un meeting positif ?
« Il y a beaucoup de choses positives à en retirer. D’un côté, vous avez une sorte de coupe du monde avec des pilotes classés Silver et Bronze qui, au cours de l’année, sont éclipsés par les professionnels. Ces Silver et Bronze sont importants pour les équipages Pro-Am et Am. La Coupe des Nations FIA GT nous offre la chance de briller. De plus, la participation des pays est également une très bonne chose et, en Argentine, cela a suscité beaucoup d’enthousiasme. Je me sens vraiment honoré d’avoir pris part, il y a dix ans, à la première course organisée à San Luis et maintenant à la première Coupe des Nations. Ces deux événements ont été des succès dans la très belle réussite de l’histoire de SRO. »
On pourrait vous revoir en GT3 en 2019 ?
« Comme toujours, je travaille extrêmement dur sur le sujet. L’une des raisons pour lesquelles j’ai fait cette course était de prouver que j’avais encore quelque chose à donner au volant et je suis vraiment satisfait de ma performance jusqu’à présent. Je ne m’attendais pas à terminer troisième des pilotes Bronze en qualif’. Ezequiel et moi-même devons tout cela à la bonne préparation du HB Racing. »