Michelin a introduit le suivi des pneus par RFID (de l’anglais “radio frequency identification”) dans le paddock IMSA. Les puces d’identification par radiofréquence, actuellement installées sur chaque pneu par temps sec, sont associées à une étiquette d’identification de la voiture pour fournir à Michelin et à l’IMSA des données de suivi relatives à l’affectation des pneus. Alors qu’un système similaire existe déjà en WEC, les puces RFID ont été utilisées pour la première fois par les équipes IMSA lors de l’Opportunity On-Track de Michelin à Road Atlanta. Le manufacturier français évalue maintenant la possible utilisation future de la technologie RFID dans le suivi des nouveaux pneus.
“2019 va être l’occasion pour nous d’apprendre à tirer le meilleur parti de ce système” a déclaré Ken Payne, directeur technique de Michelin Motorsports North America à Sportscar365. “Il réussit à détecter les pneus de la voiture et à nous donner des informations. L’objectif à long terme est de nous aider à faire le suivi des allocations de pneus et de la consommation par rapport à l’allocation tout au long d’un événement, et de pouvoir le suivre dés le départ, ce qui sera une exigence pour 2019 dans toutes les catégories, et d’évoluer en s’éloignant du système de marquage des pneus. »
Bien qu’initialement utilisé uniquement à des fins de suivi, Ken Payne a déclaré qu’il y avait eu des “discussions” sur d’autres utilisations des puces RFID y compris la possibilité d’intégration et d’affichage, lors des retransmission de la course, des données relatives aux pneus. Il se permet même une image : “C’est le programme d’études supérieures dont on parle là alors qu’on en est encore à l’école primaire ! Par exemple, en GTLM où il y a des composés mixtes en place, on pourrait le détecter. Même dans les catégories Challenge, nous pourrions détecter des informations comme : cette voiture n’a pas changé de pneus, elle est en double relais, ou seuls les pneus du côté droit ou les pneus de l’arrière ont été changés. Nous devrions être en mesure d’extraire ce genre d’informations lorsque nous serons plus à l’aise avec le système, nous verrons comment nous pouvons en tirer parti, en faire profiter les médias ou les diffuser dans des retransmissions. »