Colton Herta a baigné dans le sport automobile avec un père (Bryan Herta) qui a passé 12 saisons en CART, disputé sept fois les 500 Miles d’Indianapolis et même pris part aux 24 Heures du Mans en 2002 avec David Brabham et Jan Magnussen sur une Panoz LMP01. Le jeune garçon de 18 ans est passé par l’US F2000 National Championship et l’Indy Lights. Cette année, il dispute l’IndyCar Series chez Harding Steinbrenner Racing et évolue aussi en Endurance au sein de BMW Team RLL en IMSA. Il vient d’ailleurs de remporter les 24 Heures de Daytona.
Comment s’est passée votre première manche d’IndyCar Series 2019 dans les rues de Saint Petersburg ?
« Ma course s’est plutôt bien passée. Je suis parti 11e sur la grille de départ. Je me suis un peu battu au début et j’ai ensuite trouvé mon rythme. La saison commence plutôt pas mal.”
Vous avez remporté les 24 Heures de Daytona fin janvier avec Augusto Farfus, Connor De Phillippi et Philipp Eng. Que gardez vous en tête de ce résultat ?
« Je me rappellerai particulièrement le podium et la célébration qui a été faite autour. Ce fut vraiment un moment sympa, surtout de me retrouver aux côtés de pilotes tels que Fernando Alonso et Kamui Kobayashi. La course a été super dure, en particulier avec les conditions de piste, avec la pluie. »
Comment est cette BMW M8 GTE comparée à ce que vous pilotez d’habitude ?
« C’est vrai que c’est totalement différent ! Il y a moins d’appui aéro, moins de puissance. L’une des plus grosses différences est la présence de la direction assistée sur la GTLM. Cela rend le pilotage de ces autos bien plus facile, surtout lorsque vous êtes dedans pendant plusieurs heures. Cependant, j’aime bien piloter les deux types d’autos, je prends beaucoup de plaisir ! »
Partager la voiture avec d’autres pilotes n’est pas quelque chose de trop difficile ?
« Je n’aime pas vraiment cela pour être tout à fait honnête. Je ne suis pas fan d’être là, dans le stand en train de regarder ma voiture tourner avec un de mes coéquipiers dedans. En même temps, c’est agréable de pouvoir partager des choses avec eux, d’être plus proche que ce n’est en monoplace où vous êtes plus là pour battre votre coéquipier. En Endurance, cela fonctionne plus au niveau de l’entraide. »
Comment voyez vous la course des 12 Heures de Sebring ?
« Je pense que nous avons été un petit peu pénalisés au niveau de la BOP, mais nous devrions être de nouveau rapides. Terminer dans les cinq premiers, voire un podium est quelque chose d’envisageable. Dans ce type d’épreuve, tellement de choses peuvent arriver. »
Aimez vous l’Endurance ?
« Tout à fait, je découvre cette discipline, certes, mais je l’apprécie. »