Il aurait été dommage de ne pas profiter d’un passage à Miami pour rendre une visite à la Race of Champions qui mettait aux prises 16 pilotes dans le stade de base-ball du Marlins Park. Pour être totalement honnête, cette visite a été bouclée la veille de l’évènement grâce au concours de Michelin et de l’équipe média de la ROC. Malheureusement, nous n’avons pu assister qu’aux courses du dimanche compte tenu de notre arrivée tardive en Floride.
La journée dominicale était réservée en grande partie aux pilotes américains contre le reste du monde. De quoi vite se rendre compte de l’énorme capacité d’adaptation de Sebastian Vettel, capable d’être aussi rapide dans une KTM X-Bow, Vuhl 05, Polaris Slingshot SLR, RX Supercar Lite, Radical SR3, Ariel Atom Cup, Whelen NASCAR et ROC Car. Le quadruple Champion du Monde de F1, bien que très détendu entre les séances de roulage, n’est pas venu en Floride pour faire de la figuration.
Comme en FIA WEC, une mixed zone permet de poser les questions aux pilotes. De quoi parler de tout et de rien à des pilotes de la trempe de Vettel, Massa, Kyle Busch, Kurt Busch, Jenson Button, Juan Pablo Montoya, David Coulthard ou encore Tom Kristensen. C’est d’ailleurs le Danois qui est venu à notre rencontre pour nous confier son plaisir d’être là. Au final, tout le monde prend la Race of Champions comme un moment de détente, mais dès que le casque est sur la tête, il n’est pas question de perdre. Un pilote reste un pilote. Pas de temps mort pour les spectateurs qui en ont eu pour leur argent niveau show.
On regrettera tout de même qu’aucun pilote français n’ait été invité cette année. Un Simon Pagenaud aurait eu tout à fait sa place, au même titre que Romain Grosjean par exemple. La France était tout de même représentée par Michelin qui a dépêché pas moins de 400 pneus en Floride pour les deux jours de meeting. Partenaire historique de la Race of Champions, la firme clermontoise a dû faire face à des montes différentes sur chaque véhicule. Michelin est par ailleurs partenaire des différents constructeurs présents.
Jérôme Galpin, président de la NASCAR Whelen Euro Series, a pu constater que ses montures ont régalé les pilotes présents, à commencer par Tom Kristensen : « Cette voiture est toujours géniale à piloter, elle convient parfaitement à la ROC. On a vraiment un bon ressenti que ce soit en accélération ou en freinage. C’est un peu plus lourd dans les changements de direction et demande de l’énergie pour rouler vite mais c’est vraiment fun. »
Juan Pablo Montoya est reparti avec le trophée de vainqueur de l’édition 2017. Le lendemain, c’est Sebastian Vettel qui a fait preuve d’une belle dextérité en piste. Fredrik Johnsson et son équipe ont déjà commencé à réfléchir sur l’édition 2018 de la Race of Champions…