Présent sur une première saison complète en Championnat de France FFSA GT en 2020, Adrien Tambay a aussi fait ses débuts aux 24 Heures du Mans dans la catégorie LMP2. A 29 ans, l’ancien pilote Audi en DTM s’est fait remarquer par ses performances en 2020. La prochaine saison doit passer par un nouveau programme sur la scène nationale, toujours chez Saintéloc Racing avec Cyril Saleilles. Pour le reste, tout est ouvert avec une envie de retrouver la catégorie GT3 et de poursuivre l’aventure en LMP dans l’attente du LMDh.
Quel bilan tirez-vous de 2020 ?
“Sur le plan personnel, c’était une bonne année même si j’espérais plus. L’un de mes objectifs était de participer aux 24 Heures du Mans, ce qui a pu se faire chez Eurointernational. Pour la partie GT4, l’Audi R8 LMS GT4 était pour moi une découverte même si je connaissais déjà Saintéloc Racing. La performance a été bonne tout au long de la saison. Mon but était d’accompagner Cyril pour le faire progresser.”
Vous prenez du plaisir à rouler en GT4 ?
“Je viens du DTM et même si j’ai roulé en GT3, la catégorie GT4 est bien spécifique avec des spécialistes qui regroupent un mix de jeunes et de moins jeunes. En course, mon rythme était bon toute l’année (Adrien Tambay est le pilote qui a eu le plus grand nombre de tours le plus rapide en course, ndlr). A terme, Cyril et moi devons jouer les premiers rôles. Cyril est un ami et, compte tenu de notre bon travail en 2020, c’est cohérent de continuer ensemble. J’apprécie l’homme.”
Vous visez d’autres catégories en parallèle ?
“Bien entendu, je ne demande qu’à gagner des courses. A moi d’être au bon endroit au bon moment. Être à plein temps en LMP2 fait partie de mes envies et de mes objectifs. J’ai différentes pistes, mais la situation actuelle fait que les choses mettent du temps à se finaliser.”
La motivation est toujours là ?
“Plus que jamais. Je suis motivé et je n’ai rien perdu. Certains pourraient penser que la motivation n’est plus là en passant du DTM au GT4, mais je suis prêt à faire beaucoup de sacrifices. Je pense être un choix judicieux pour un constructeur de par mon parcours.”
Selon vous, l’Endurance va dans la bonne direction ?
“Avec l’arrivée du LMDh, il faut rester proche des constructeurs. La catégorie GT4 est formatrice avant de passer en GT3. Le LMP2 fonctionne bien et le LMDh est promis à un bel avenir. Je prends beaucoup de plaisir à rouler en Endurance où il faut partager sa voiture.”
Vous venez du Sprint. Vous avez une préférence entre Sprint et Endurance ?
“Le Sprint est là où j’ai été éduqué, mais les courses d’endurance sont dans mon ADN. Les deux sont complémentaires. Si on prend les courses GT World Challenge Europe, c’est assimilé à du sprint dans la voiture car il faut être à fond du début à la fin. Rouler avec deux autres pilotes professionnels permet aussi de se confronter dans un même équipage. J’attends juste que quelqu’un me fasse confiance, me donne ma chance en me disant : ‘vas-y’.”