Habitué au Supertourisme ces dernières années, Alain Grand fait le pari de passer en Championnat de France FFSA GT cette saison au volant d’une Ginetta G55 GT4/CMR partagée avec Didier Moureu. Le tandem, qui évolue en Am, pointe au 5e rang du championnat après trois meetings.
Le pilote montréalais est ravi de son passage en GT4 : “La catégorie GT4 est intéressante pour un marché comme la France. La Balance de Performance permet à toutes les autos d’être compétitives. Il faut juste éviter les dominations à outrance. Le GT4 permet de rouler à un coût proche d’une Supertourisme sur un calendrier très bien construit et assez espacé. Aller à Barcelone donne une connotation européenne.”
Titulaire d’une licence depuis 1969, Alain Grand compte bien fêter ses 50 ans de licence dans deux ans. C’est d’ailleurs lui qui a mis le pied à l’étrier à Didier Moureu au début des années 70.
“Mon premier contact avec le GT4 s’est fait chez Team Speed Car de Pascal Destembert que j’apprécie beaucoup” explique le pilote qui porte les couleurs de McDonalds. “C’est lui qui m’a fait débuter sur la Ginetta à Alès. Même si tout reste une question de budget, je voulais partager mon baquet avec quelqu’un que je connais bien et Didier est un ami de longue date. Didier a fait une longue carrière et il est lié depuis longtemps à Christian Petit. Les discussions avec Charly (Bourachot) ont alors débuté et nous avons signé pour la saison chez CMR. Nous avons fait le choix de la Ginetta car elle se rapproche de ce que je connais jusqu’à présent même si son poste de conduite est à droite. La Ginetta est une auto surprenante et c’est pour moi une agréable surprise.”
“L’objectif est de poursuivre en GT4” souligne Alain Grand. “Je me régale de rouler face à des pilotes qui ont un sacré palmarès. Toute cette magie est incroyable. La diversité est de mise et c’est amusant de rouler face à des Porsche et autres Aston Martin.”
Le début de saison du tandem Grand/Moureu n’a pas permis de marquer des points sur chaque course : “Nous n’avons pas eu vraiment de chance jusque-là . A Nogaro, nous avons manqué les deux courses suite à un problème mécanique. Il a fallu attendre la course 1 du meeting de Pau pour monter sur le podium, mais la course 2 a été très courte avec moins d’un tour couvert. La saison a réellement débuté à Dijon avec une 4e puis une 2e place. Il a fallu gérer la gestion des pneumatiques dans des conditions compliquées le samedi.”