Arrivé en sport automobile il y a seulement trois ans, Alexander West a choisi l’International GT Open pour progresser. Le Suédois a jeté son dévolu sur une McLaren 650S GT3/Garage 59 qu’il partage avec l’expérimenté Côme Ledogar. Le tandem a fait parler la poudre à Spa en montant sur le podium de la course dominicale alors que la McLaren partait bien loin sur la grille. Alex West va avoir des prochaines semaines bien chargées avec le Road To Le Mans, la manche Blancpain Endurance Cup du Paul Ricard et les 24 Heures de Spa. L’association avec Côme Ledogar permet au gentleman de progresser et le choix du GT Open n’a pas été fait au hasard.
Pourquoi avoir choisi le GT Open ?
« C’est le championnat parfait pour une association Pro-Am. L’ambiance est très amicale et les gentlemen sont écoutés. En 2016, nous avons émis le souhait d’avoir un temps de roulage supplémentaire. La série a mise en place un Bronze Test à l’issue des essais libres, ce qui pour nous est un plus. Cela permet de se servir des données des essais pour continuer à progresser. Le format des meetings est parfait. C’est important pour un gentleman que le week-end se termine de bonne heure. Mon sentiment sur le championnat est vraiment positif. »
L’équilibre entre les autos est bon ?
« Le plateau est en hausse, ce qui est positif. Dans l’ensemble, la Balance de Performance est bonne. Tour à tour en fonction des circuits, chaque marque est plus ou moins à l’aise. Les courses sont disputées et le plus souvent sages sur le plan des contacts. Il n’y a pas de jeunes qui veulent prouver au premier virage qu’ils sont les meilleurs au monde. »
Votre pige en Blancpain Endurance Cup à Silverstone a été positive ?
« Le spectacle est bon et j’ai bien aimé l’expérience. Il a fallu s’adapter aux pneus Pirelli qui étaient nouveaux pour moi. Malheureusement, j’ai été poussé dans les graviers par un autre gentleman. Même si c’est une course d’endurance, un passage dans le bac anéanti tout espoir de bon résultat tant le niveau est relevé. En International GT Open, il y a une deuxième course pour se refaire si la première est manquée. Le trafic en Blancpain est important mais c’est une bonne expérience. »
Place maintenant au Mans et Spa…
« Quand vous faites de la compétition automobile en tant que gentleman, il y a les 24 Heures du Mans et de Spa. Je vais découvrir cette année le grand circuit du Mans lors du Road To Le Mans avant de prendre part à la classique spadoise le mois suivant. Pour en revenir au Mans, j’ai besoin de plus d’expérience pour participer à la grande course. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut prendre à la légère. J’ai débuté en compétition il y a seulement trois ans en Ferrari Challenge. De plus, j’aime beaucoup les GT3 et je ne suis pas encore convaincu par le GTE qui coûte beaucoup plus cher pour ne pas aller plus vite. Tout le monde veut gagner et pas seulement contre cinq adversaires. »
Vous souhaitez de poursuivre avec McLaren ?
« Garage 59 fait du très bon travail et je suis ravi de rouler sur une 650S GT3. J’ai pourtant hésité à rouler sur une Ferrari 488 GT3 mais elle n’était pas prête quand il a fallu prendre la décision. »
Rouler avec Côme est un avantage ?
« Il est jeune, rapide et c’est un super coach. Tout est dit. Il prend beaucoup de temps pour me faire progresser. C’est ce qu’on attend d’un pilote professionnel et Côme répond parfaitement à mes attentes. Il sait où je peux m’améliorer. Il n’hésite pas à me dire quand ce n’est pas bien (rire). Côme est le coéquipier parfait. Si j’arrive à me rapprocher à moins de deux secondes de ses chronos, ma mission sera remplie… »