Né à Lisbonne, André Couto a rejoint Macau à l’âge de 4 ans avec ses parents. C’est donc en toute logique que sa carrière a vite pris un tournant asiatique. Vainqueur sur ses terres de Macau du GP F3 en 2000, André Couto est aussi connu pour sa présence en SUPER GT depuis le début des années 2000. On l’a vu rouler à ses débuts avec Jérémie Dufour, d’où sa compréhension du français. Vice-champion JGTC en 2004, il remporte le titre GT300 en 2015 sur une Nissan GT-R/Gainer.
Tout aurait pu s’arrêter en 2017 suite à un terrible accident à Zhuhai en China GT Championship mais après plusieurs mois d’une longue rééducation, il parvient à faire son retour à la compétition. Depuis 2019, on le retrouve sur une Lamborghini Huracan GT3 alignée par JLOC (Japan Lamborghini Owner’s Club). C’est maintenant l’Asian Le Mans Series qui l’attend au sein du team japonais avec Yuya Motojima et Yusaku Shibata. JLOC, qui compte quatre participations au Mans, compte bien faire son retour en terre sarthoise et André Couto se verrait bien être du déplacement.
Comment se passent vos débuts en Australie ?
“Je n’étais plus revenu dans le pays depuis l’époque du karting en 1993. J’aime le pays et ce circuit de Tailem Bend me semble incroyable. Il est très long avec beaucoup de virages et du relief. Il faut aussi s’acclimater à la température, ce qui sera un vrai challenge mais c’est la même chose pour tout le monde. J’ai l’habitude de rouler en Malaisie et en Thailande où il fait aussi très chaud.”
Quel est votre premier regard sur l’Asian Le Mans Series ?
“J’aime beaucoup le championnat. Tout est très bien organisé et avoir la possibilité de rouler en hiver est parfait. Cela donne du rythme à la saison 2020 qui va vite arriver. C’est aussi très positif de voir plusieurs équipes du Japon venir rouler ici. L’Asian Le Mans Series est vraiment un bon championnat.”
Quels sont vos objectifs ?
“Comme toutes les équipes, gagner le championnat GT3. Pour cela, on sait que tout doit être parfait. La compétition est rude en GT3 mais je vais me battre pour y arriver.”
Vous découvrez aussi les pneumatiques Michelin bien différents des gommes Yokohama utilisées en SUPER GT…
“Il y a tellement de possibilités en SUPER GT au niveau des pneumatiques qu’il faut bien entendu s’adapter aux Michelin de l’Asian Le Mans Series. Cependant, ce n’est pas un problème. Il faut comprendre comment fonctionne le grip. Nous avons déjà beaucoup progressé durant le meeting de Shanghai pour avoir une meilleure auto.”
JLOC veut revenir aux 24 Heures du Mans ?
“C’est bien entendu le souhait du patron d’équipe même si cela ne pourra pas se faire avec Lamborghini. Rouler ici est un bon entraînement pour toute l’équipe.”
La saison 2020 est confirmée ?
“Pas encore mais le plan est clairement de rempiler en SUPER GT avec JLOC.”
Vous aimez toujours autant ce championnat ?
“Selon moi, le SUPER GT est le meilleur championnat. Il y a les fans, l’atmosphère, la compétition. Le tout fait que c’est le meilleur championnat qui puisse exister. La série a tout compris en ouvrant la voie des stands aux enfants. Quand j’étais gamin, je voulais m’identifier à tel ou tel pilote. Se rendre en SUPER GT en famille n’est pas du tout ennuyant car il y a toujours quelque chose à faire ou à voir.”