Kevin Magnussen sourit encore quelques semaines après sa première course d’Endurance en IMSA WeatherTech SportsCar Championship. Il n’as pas débuté par la plus facile : les 24 Heures de Daytona qui démarraient la saison. Le pilote de Chip Ganassi Racing s’est montré compétitif pour ses débuts dans la série, l’ancien pilote de Formule 1 étant très rapide et constant. L’équipe s’est battue pour la victoire et a terminé à la cinquième place du classement général alors que la victoire était possible sans cette crevaison à quelques minutes du drapeau à damiers !
Après Daytona, le Danois se veut optimiste pour la prochaine course, les 12 Heures de Sebring le 20 mars. Il est prêt à retrouver sa Cadillac DPi-V.R # 01 et affronter ses adversaires sur un tracé aussi selectif.
“J’ai appris énormément de choses”, a déclaré Kevin Magnussen. “Daytona a été ma première course de 24 heures, ma première course d’endurance et c’est l’une des plus grandes courses d’endurance au monde, donc un grand saut ! Cela s’est bien passé et le fait de participer à cette première course avec Chip Ganassi Racing, cette équipe compétente et pleine d’expérience, facilite grandement les choses”.
L’équipe Ganassi a remporté les 12 Heures de Sebring en 2014 avec Scott Pruett, Memo Rojas et Marino Franchitti avec sa Riley MkXXVI. les trois hommes avaient devancé la HPD ARX-03b d’Extreme Speed Motorsports (Scott Sharp, Ryan Dalziel, David Brabham) de seulement 4,682 secondes ! Il s’agit d’ailleurs de l’écart le plus serré de la longue histoire de la course.
Kevin Magnussen foulera le tracé de Sebring pour la deuxième fois seulement. Il s’y est déjà rendu cet hiver pour un test d’une journée en préparation des 24 Heures de Daytona. Il connaît cependant bien la piste car son père, Jan Magnussen, a remporté les 12 Heures de Sebring quatre fois en GT au volant d’une Corvette. “C’est plutôt un circuit de la vieille école. J’ai regardé mon père à la télévision pendant tant d’années sur ce circuit, donc même si je n’y ai pas piloté, je connais la piste et je sais que ce sera un défi quand je serai dans le trafic. Les dernières heures de la course, quand il fait nuit, vont être aussi amusantes.”
Même sans trophée à l’issue de la course de Daytona, le pilote de 28 ans a impressionné de par sa rapidité et son habilité dans le trafic. “Le style de pilotage dont vous avez besoin avec une DPi actuelle convient davantage à un ilote de monoplace que peut-être dans le passé”, a déclaré Mike Hull, directeur général de Chip Ganassi Racing. “Kevin l’a prouvé en montant dans la voiture et en s’y mettant tout de suite”.
Kevin Magnussen a admis admet que l’atmosphère était plus légère dans le paddock de l’IMSA qu’en Formule 1. Le fait également de connaître autant de gens grâce à la longue présence de son père en IMSA a facilité les choses. “C’est un grand moment et on sent que les gens sont là, s’amusent et s’amusent beaucoup plus“, déclare le Danois. “Les gens sourient et vous pouvez sentir une atmosphère différente. C’est un endroit beaucoup plus joyeux. La Formule 1 est très, très compétitive et l’IMSA est également super compétitive, c’est juste différent”.
L’objectif de Magnussen reste identique : gagner. Sa meilleure performance en F1 a été un podium au Grand Prix d’Australie 2014. Il aimerait remporter une course en IMSA et pourquoi ne pas commencer directement par les 12 Heures de Sebring. Mais il sait que pas mal de défis l’attendent. “Dans les courses auxquelles je suis habitué, qui durent deux heures maximum, vous n’avez jamais besoin de penser 20 heures à l’avance. Parfois, à Daytona, pendant la course, je me suis senti plus stressé que je n’aurais dû. Il faut juste être cohérent. Bien sûr, vous devez être rapide, mais vous n’avez pas besoin d’être stressé par beaucoup de choses dans les premières heures de course. La façon dont vous pensez à la course dans son ensemble dans votre esprit, c’est probablement quelque chose à laquelle je dois m’adapter un peu. Ce n’est pas grave si je suis stressé, cela veut juste dire que je vais vite”.