Entre deux manches WTCR, Aurélien Panis est venu se roder à la catégorie LMP2 au volant de la Ligier JS P217/IDEC Sport Racing qu’il partage avec Nicolas Minassian et Erik Maris. Force est de constater que l’Isérois n’a pas tardé à se mettre dans le bon rythme avec des chronos de bonne facture. Après un galop d’essais sur le Red Bull Ring en juillet dernier, Aurélien Panis tient à prendre un maximum de plaisir sur cette manche belge de l’European Le Mans Series.
Cela fait un moment que vous regardiez la catégorie prototype ?
“Le prototype me titillait depuis pas mal de temps. Je suis assez régulièrement mon père sur les circuits en tant que spectateur, mais j’avoue que ce n’est pas toujours évident de venir sur un circuit et de regarder les autres rouler. C’est une superbe occasion de pouvoir rouler ici à Spa et je dois cela à Patrice Lafargue. Je suis ravi de découvrir la catégorie LMP2 avec eux.”
Comment se sont passés les premiers kilomètres en LMP2 ?
“Avant de venir ici, j’avais seulement disputé une séance d’essais en Autriche. On peut donc dire que je découvre l’auto ici-même. Les sensations sont proches de ce que j’ai connu dans ma période monoplace. Toutefois, cela fait deux ans que je ne roule plus dans ce style d’autos. La Ligier JS P217 est assez facile à prendre en mains avec tout de même beaucoup de charge aéro et des freins en carbone. Je dois reprendre les bons automatismes de la monoplace.”
Partager son baquet est quelque chose qui vous plaît ?
“C’est la première fois que cela m’arrive mais j’avoue que c’est excitant. On est tout de même moins bien installé que dans une auto où on roule en solo. Il faut donc trouver le meilleur compromis. C’est un plaisir de partager cela avec mes coéquipiers.”
L’idée est de poursuivre l’aventure ?
“Comme je l’ai précisé, je dois cette opportunité à IDEC Sport Racing. J’adore la catégorie LMP2 et je veux prendre un maximum de plaisir. Rien n’est assuré pour l’avenir. L’idéal pour moi serait d’avoir un double programme à l’avenir.”
Vous rêvez de 24 Heures du Mans ?
“Comment ne pas rêver de cette course… Je suis déjà venu au Mans en spectateur et cette course est magique. Tout le monde connaît Le Mans et tout pilote rêve d’y participer dans sa carrière.”