Cadillac de retour aux 24 Heures du Mans, mythe ou réalité ? Rien n’est encore acquis mais le constructeur américain n’est pas contre un retour dans la Sarthe. Mark Kent, directeur de General Motors Racing, a confié son intérêt pour la classique mancelle, même si pour cela la marque doit disposer d’une auto éligible. (In English)
La logique voudrait que la Cadillac DPi-V.R soit modifiée pour entrer dans la classe LM P1 non hybride. « Nous aimerions pouvoir amener notre Cadillac DPi au Mans dans sa version actuelle, seulement si nous pouvons utiliser la carrosserie Cadillac et le moteur Cadillac » a déclaré Mark Kent à Sportscar365. « Il n’y a aucun intérêt à faire autre chose car nous ne saurions pas comment y arriver. »
Il convient de rappeler que le châssis de la Cadillac DPi-V.R provient d’une Dallara P217 sur laquelle des modifications ont été apportées pour répondre à la réglementation DPi où un constructeur peut mettre sa propre carrosserie. Le Wayne Taylor Racing s’est imposé aux 24 Heures de Daytona dès les débuts de l’auto en compétition. Wayne Taylor était d’ailleurs de l’aventure mancelle Cadillac Northstar LMP02 au début des années 2000.
« Si GM et Cadillac voulaient y aller, je verrais cela d’un bon œil » a confié Wayne Taylor à Sportscar365. « Cette voiture serait bonne au Mans et je serais très favorable à cela. » Si le projet devait aller à son terme, une équipe privée devrait faire rouler la voiture. Du côté de l’ACO, on ne ferme pas la porte à voir une DPi passer en LM P1 non hybride avec tout de même quelques améliorations pour satisfaire à la réglementation en vigueur, notamment une puissance revue à la hausse. Le moteur actuel V8 de 6.2 litres est capable de supporter une puissance supplémentaire.
« Il n’y aura pas beaucoup de voitures l’année prochaine » a confié Wayne Taylor. « La classe LM P1 non hybride a tout ce qu’il faut pour devenir une classe de premier choix. Si cela devait arriver dans la classe supérieure, nous pourrions être intéressés. Nous devons voir où cela nous emmène… »