Ce qu’il faut retenir des 24H de Daytona…

Daytona Cronograph Watches

La première chose à signaler sur ces 24 Heures de Daytona 2021 est que la course a pu avoir lieu en dépit d’une situation sanitaire encore très compliquée. Endurance-Info vous propose quelques faits marquants à retenir de cette édition. La liste est non exhaustive.

Filipe Albuquerque confirme tout le bien qu’on pensait de lui. Le Portugais est aussi à l’aise dans une Oreca 07 que dans une Cadillac ou dans une Acura. Albuquerque va vite et ne fait pas de faute.

— Pour ses débuts en Endurance, Kevin Magnussen a rempli sa mission sur la Cadillac DPi-V.R/Chip Ganassi Racing. Son seul petit couac a été une pénalité pour une infraction lors d’un arrêt, mais il n’ a pas été le seul à prendre une pénalité durant la course. Le Danois a marqué les esprits en Floride.

— On se doit de souligner la performance de Wayne Taylor Racing. L’écurie de Wayne Taylor s’est offert une 4e victoire en 5 ans, la première avec une Acura. La marque américaine ouvre par la même occasion son compteur à Daytona. Si la DPi est une Acura, le châssis est bien d’origine Oreca.

— Avec une seule Ligier JS P217 au départ, on ne savait trop quoi attendre de la prestation de RWR-Eurasia. L’équipe montée conjointement par Rick Ware Racing et Eurasia Motorsport a fait des merveilles avec le châssis français en terminant au pied du podium à l’issue d’une course rondement menée par Austin Dillon, Cody Ware, Salih Yoluc et Sven Müller.

— En venant rouler à Daytona, Paul-Loup Chatin découvrait une nouvelle épreuve et le pilote IDEC Sport en ELMS repart avec la Rolex du vainqueur LMP2. Era Motorsport a mené cette course de main de maître. Dwight Merriman, Kyle Tilley et Ryan Dalziel ont eux aussi fait le travail. Dix sur dix pour Era Motorsport et le jeune Owen de 6 ans qui a imaginé la livrée de l’Oreca 07.

— Pour son retour à la compétition, Yann Clairay repart avec la 2e place des 24 Heures de Daytona dans la catégorie LMP3. Le Lavallois a brillamment piloté la Ligier JS P320/Sean Creech Motorsports avec Joao Barbosa, Lance Willsey et Wayne Boyd. Espérons maintenant qu’on fasse de nouveau appel à ses services car Yann Clairay n’a rien perdu de sa pointe de vitesse en plus de sa gentillesse.

— Tout le monde a vite mis de côté la Mazda pour la victoire finale compte tenu d’un handicap de trois tours à combler. Finalement, la réglementation américaine a permis à la Mazda de Jonathan Bomarito, Oliver Jarvis et Harry Tincknell de revenir dans le tour du leader pour terminer à la 3e place à 6,5s de la victoire.

— On savait que la Dallara P217 avait une belle pointe de vitesse et le châssis italien l’a encore prouvé à Daytona. Cetilar Racing a joué devant en LMP2 avant de connaître des soucis de boîte de vitesses. Dommage car Roberto Lacorte, Antonio Fuoco, Andrea Belicchi et Giorgio Sernagiotto avaient un bon coup à jouer en LMP2.

— Pour ses débuts en LMP2, WIN Autosport avait un sacré défi à relever. L’écurie basée à Reno peut être satisfaite de sa prestation avec son Oreca 07 partagée par Steven Thomas, Tristan Nunez, Matt Bell et Thomas Merrill. La 5e place a récompensé l’équipage de la LMP2.

— L’édition 2021 des 24 Heures de Daytona ne restera pas dans les annales chez Grasser Racing Team et Vasser Sullivan. Les deux équipes ont souffert dès le début de l’épreuve. Les deux Huracan GT3 ont vite abandonné et les RC F GT3 n’ont jamais été en mesure de jouer devant.

Tower Motorsport a longtemps occupé le haut de l’affiche en LMP2 mais il aura manqué 19s pour s’imposer. John Farano, cheville ouvrière du programme, a bien fait de faire le déplacement. Gabriel Aubry, Matthieu Vaxiviere, Timothé Buret et John Farano sont repartis avec la 2e place.

— Le contact du départ en GT a bien failli mettre un bordel monstre et laisser plusieurs autos sur le carreau. Les pilotes Corvette Racing ont indiqué avoir respecté la vitesse avant le départ, Kévin Estre a confié qu’il n’avait pas bougé en attendant le feu vert et Bruno Spengler a expliqué que le pilote Porsche avait ralenti.

Wright Motorsports n’a pas été épargné par les soucis. Le team de John Wright a été contraint de changer de châssis avant la course qualificative. Ryan Hardwick, l’un des pilotes, a ensuite été blessé en Michelin Pilot Challenge. Trent Hindman a été appelé à la rescousse. En course, Jan Heylen a été pris bien malgré lui dans un accrochage avec une autre GT avant d’emmener la Cadillac/Mustang Sampling Racing. L’équipe a terminé au pied du podium en GTD.