La carrière de l’Audi R8 LMS GT4 va débuter le mois prochain aux 24 Heures du Nürburgring où deux autos seront alignées par le Phoenix Racing. Chris Reinke, responsable du département compétition-client d’Audi Sport depuis 2016 voit dans cette catégorie un vrai potentiel. La R8 LMS GT4 doit suivre les traces de la R8 LMS (2015) et la RS 3 LMS (2016).
Quelles sont vos attentes sur ce nouveau modèle ?
« Depuis 2009, nous avons livré plus de 200 R8 LMS en nous plaçant parmi les principales marques sur le marché global du GT3 qui continue de croître. L’Audi RS 3 LMS que nous proposons depuis novembre 2016 a rencontré un énorme succès de la part des clients dans les courses TCR. La nouvelle Audi R8 LMS GT4 comble parfaitement l’écart entre les deux car les courses GT4 restent l’étape idéale pour les gentlemen et amateurs qui souhaitent faire de la course automobile et qui trouvent la catégorie GT3 trop complexe. »
L’Audi R8 LMS GT4 est basée sur le modèle de production. C’est quelque chose d’important pour Audi ?
« Tout d’abord, les règlements n’autorisent pas de variation majeure sur le modèle de série. Il est donc particulièrement avantageux de bénéficier des qualités de l’Audi R8 LMS V10. Cette base équilibrée nous permet de fabriquer les modèles de série et de course sur le même site d’assemblage. Plus de 60% des composants sont partagés avec le modèle de série, soit encore plus que pour la GT3. On peut même dire que la moitié des composants sont strictement identiques. La R8 LMS GT4 bénéficie en plus de l’expérience acquise sur les deux générations d’Audi R8 LMS. Nous avons adopté la même norme sur le plan de la sécurité. »
Y a-t-il d’autres synergies ?
« L’Audi R8 LMS GT4 s’adapte parfaitement à notre ‘kit compétition-client’ en termes de technologie et logistique. En plus de la liaison étroite avec la production, nous utilisons les mêmes pièces que pour la voiture de course GT3. Pour le soutien logistique, nous utilisons le même réseau. Le marché du GT4 se développe rapidement en Amérique du Nord, Europe, Asie et Australie, avec un potentiel commercial pour nous. Les nombreuses synergies sont positives pour les clients car cela permet de rendre la voiture plus économique sur son coût d’achat et son exploitation. »