Malgré une Audi R8 LMS qui joue toujours les avant-postes dans les différents championnats GT3, la marque allemande propose à ses clients une version Evo de sa R8 pour la saison 2019. Une course d’ici la fin de saison est dans les tuyaux, comme nous l’a confié Chris Reinke, responsable d’Audi Sport customer racing.
« Nous avons confirmé que nous lancerions la R8 LMS Evo sur une manche VLN », nous a déclaré Chris Reinke. « Il est clair que nous devons la présenter d’ici la fin de l’année afin que les équipes soient prêtes pour 2019. Voilà où nous en sommes actuellement. » Chris Reinke s’est montré très évasif sur les modifications apportées à la R8 LMS. Il reste quatre manches VLN d’ici la fin de saison pour faire débuter la nouvelle R8 LMS qui roulera dans la catégorie SPX.
Comme Aston Martin, Honda, Lamborghini, McLaren et Porsche, Audi devra rétropédaler aux 12 Heures de Bathurst en faisant rouler son modèle actuel, ce que déplore Chris Reinke : « Nous aurions été prêts et c’était un avantage d’un point de vue commercial de pouvoir faire rouler l’Evo. Les règlements sont différents de nos envies. Nous allons donc introduire une nouvelle voiture et la première grande course internationale se fera avec l’ancienne. »
Avant le dernier rendez-vous de l’Intercontinental GT Challenge, Audi pointe à la deuxième place du championnat à 9 longueurs de Mercedes-AMG. Du côté du championnat Pilotes, Markus Winkelhock et Christopher Haase comptent 40 points, contre 58 aux leaders Vautier/Marciello. Audi doit encore placer ses pilotes pour la finale de Laguna Seca. Le nombre d’Audi au départ n’a pas été non plus communiqué, mais on peut tabler sur un minimum de deux autos. La présence du Montaplast by Land Motorsport n’est pas assurée sachant que le team allemand sera deux semaines plus tôt en Georgie au Petit Le Mans.
« L’Intercontinental GT Challenge va dans le bon sens », souligne Reinke. « Audi a remporté le championnat ces deux dernières années. Lorsque j’ai pris mes fonctions chez Audi Sport customer racing, il y a maintenant deux ans et demi, j’ai longuement discuté avec Stéphane Ratel d’une plate-forme internationale. Cette nouvelle course à Suzuka est promise à un bel avenir. Avec Kyalami en 2019, la boucle est bouclée. L’Afrique du Sud représente un gros marché pour Volkswagen Group. De plus, nous avons deux pilotes qui sont originaires du pays (Kelvin et Sheldon van der Linde, ndlr). Il va falloir gérer le timing serré entre Bathurst et Kyalami. »
Chris Reinke reste attentif à l’évolution de la nouvelle catégorie GT2 lancée par SRO : « On ne peut pas ignorer l’annonce de la catégorie GT2. On doit voir quelle direction vont prendre les choses. Si tout est défini, alors il y a de la place pour le GT2. »