A 31 ans, Christian Engelhart a trouvé dans Lamborghini et le Grasser Racing Team une vraie famille. Le champion Blancpain GT Series en titre rempile cette saison au sein du team autrichien avec la ferme intention de garder sa couronne. L’ancien pilote Porsche Supercup roule également en ADAC GT Masters, toujours chez Grasser Racing Team.
Si le championnat Blancpain fait partie des priorités du natif d’Ingolstadt, les Total 24 Heures de Spa qui approchent à grands pas sont cochées sur l’agenda du pilote officiel Lamborghini.
“Le début de saison est plutôt bon”, nous a déclaré Christian Engelhart. “Zolder nous a plutôt bien souri pour l’ouverture de la saison Sprint avec une victoire en course 1. Malheureusement, Monza n’a pas pu faire mieux qu’une 4e place et la suite a été plus compliquée. En arrivant à Misano, nous accusons un retard de 30,5 points sur les leaders. On sait qu’il nous reste du travail à accomplir. Il faut tirer le maximum de notre package, mais notre approche reste la même.”
Après Misano, Christian Engelhart, Andrea Caldarelli et Mirko Bortolotti vont se focaliser sur les Total 24 Heures de Spa : “Spa est notre objectif, ce qui était déjà le cas en 2017. Nous allons déjà nous concentrer sur Misano avant de penser à Spa. On prend les choses étape par étape. Ce qui est sûr, c’est que les autos sont préparées du mieux possible.”
Christian Engelhart enchaîne les meetings cette année dans plusieurs championnats : “Je pense que le Sprint est plus relevé qu’en 2017 même s’il y a moins d’autos. Le championnat Endurance reste très fort, de même que l’ADAC GT Masters. Chaque saison est différente en fonction des plateaux. Je suis comme à la maison chez Lamborghini. Mon objectif est de poursuivre le plus longtemps possible en GT. Pourquoi pas aller GTE à l’avenir, mais pour le moment je suis très bien en GT3 avec Lamborghini. J’ai débuté avec Grasser Racing Team en 2016 en étant tout de suite bien accueilli. On travaille tous très bien ensemble.”
Comme ses adversaires, Christian Engelhart reste tributaire de la BOP : “J’ai conscience que ce n’est pas facile de trouver le bon équilibre. Ajuster les choses n’est pas quelque chose d’évident. La BOP n’est pas parfaite cette année pour Lamborghini, mais on doit composer avec ce qui est donné.”
Le pilote allemand a aussi eu le loisir de rouler de l’autre côté de l’Atlantique, notamment aux 24 Heures de Daytona : “Les courses à l’américaine sont différentes de celles en Europe. Les circuits sont atypiques et il n’y a pas le droit à l’erreur. Les limites de la piste se paient cash en cas de sortie (rires). J’ai beaucoup apprécié rouler à Daytona et Sebring même si je préfère rouler dans la catégorie la plus rapide. Dans le cas contraire, il faut bien surveiller ses rétroviseurs.”