MV2S Racing fait partie des nouvelles équipes cette saison en Michelin Le Mans Cup. La structure basée en Haute-Garonne dirigée par Stéphane Roux a fait le choix d’une Ligier JS P320 pour Christophe Cresp qui sera épaulé tour à tour par Bruce Jouanny et Fabien Lavergne. Trois Ligier JS2 R roulent en parallèle en Ligier European Series.
Pour MV2S, 2020 est une saison de découverte. Sans une pénalité de 30 secondes pour avoir mal interprété la note sur les arrêts obligatoires, la Ligier JS P320 de Cresp/Jouanny aurait pris une très belle 3e place et non la 7e.
Arrivé sur le tard en sport automobile, Christophe Cresp se réjouit d’être en LMP3 avant de viser plus haut. “Mon aventure en sport auto est encore très récente car j’ai débuté à près de 40 ans”, a déclaré Christophe Cresp à Endurance-Info. “J’ai toujours voulu faire du sport auto et j’ai débuté par la Mitjet 2.0 durant 5 ans.”
A terme, l’objectif avoué est les 24 Heures du Mans : “Je vise Le Mans dans les deux ou trois prochaines années au volant d’un prototype. J’adore le pilotage d’un proto, mais je veux y aller étape par étape. Le travail est différent de la Mitjet. Avoir Bruce (Jouanny) et Fabien (Lavergne) à mes côtés est un vrai plus pour apprendre et progresser. Stéphane Roux, qui a monté l’équipe, est aussi incontournable. On sait qu’il y a du travail, mais amener MV2S Racing au Mans est la finalité.”
Avant de passer en LMP2, Christophe Cresp apprend en LMP3 : “La LMP3 est incroyable. Elle va vite, très vite. Pour aller vite, il faut aller au-delà de ses appréhensions. J’ai même réussi à freiner du pied gauche (rires).” L’idée est de passer deux saisons en LMP3 avant de passer à la catégorie supérieure.
Ce n’est pas pour autant que la Mitjet est mise de côté puisque Christophe Cresp a repris la série : “La Mitjet va redémarrer. J’ai racheté le championnat en début d’année. Le début de saison aura lieu en août à Nogaro. Plusieurs pilotes de Mitjet voulaient aussi faire autre chose, d’où l’engagement de nos Ligier JS2 R. Si j’ai repris la MitJet, c’est que l’écosystème autour est bon. La catégorie est géniale. J’ai débuté par cette formule pour arriver au LMP3.”
Avant de penser aux 24 Heures du Mans, Christophe Cresp va déjà rouler sur le grand circuit lors de Road to Le Mans : “C’est déjà pour moi un rêve de gosse. Un ami m’avait emmené à Nogaro où j’ai testé une auto. Vingt minutes plus tard, j’étais dans le mur sur du gras mouillé (rires). En 2011, j’étais aux 24 Heures du Mans en spectateur face à la borne kilométrique devant les stands. J’ai ensuite roulé au Mans en Mitjet et j’étais au niveau de cette même borne. J’ai jeté un coup d’œil sur ma gauche où j’étais spectateur. Maintenant, je vais disputer Road to Le Mans. C’est quelque chose de dingue.”