Nom : Anthony Pons
Equipe : CD Sport (Road to Le Mans)
Nombre de participations : 2
Regardiez-vous les 24 Heures du Mans à la télé quand vous étiez jeune ? Etiez-vous intéressé par cette course ?
“J’ai découvert cette course à l’âge de 4 ans, ce qui fait que je suis passionné depuis bien longtemps. J’ai seulement raté l’année du passage du baccalauréat. Petit, je venais en famille et je ne comprenais pas tout. Plus tu comprends cette course, plus ça devient addictif. Rouler au Mans ? Impossible. Avec mon frère Patrick, on passait beaucoup de temps assis dans l’herbe à Arnage. On regardait ces autos, on voyait ces pilotes, ses surhommes, ces héros. On pensait que c’était impossible de faire la même chose.”
Quel est votre premier souvenir de 24 Heures du Mans ?
“Il y en a beaucoup. Celui qui me vient à l’esprit est la Ferrari 333 SP dans les Esses de la Forêt. Ce son est gravé éternellement dans ma mémoire. C’était du Mozart mécanique. Plus jeune, je me souviens être assis au-dessus des stands avec des gens qui fumaient alors que des panneaux l’interdisait.”
Avec quels coéquipiers auriez-vous aimé participer aux 24 Heures du Mans ?
“Nico Minassian pour l’homme et son énorme capacité à partager l’aventure avec un Am comme moi. Il y aurait forcément Soheil Ayari pour les mêmes raisons. Il a lui aussi la capacité à partager une aventure de A à Z.”
Quelle est la voiture que vous auriez aimé piloter aux 24 Heures du Mans ?
“La Ferrari 333 SP et la Sauber-Mercedes C11. La Ferrari, pour tout ce qu’elle représente. La C11 m’a beaucoup marqué. J’ai le souvenir d’un capot bardé de moustiques avec comme seul morceau propre le logo Mercedes.”
Quel pilote des 24 Heures du Mans vous a fait rêver ?
“Tom Kristensen. J’ai même fait un selfie avec lui avant la photo officielle lorsque je pilotais (rires). Kristensen, c’est l’équivalent de Nadal au tennis, de Schumacher en F1 et de Loeb en rallye. Il fait partie des légendes de la discipline, ce qui fait qu’il fait forcément rêver.”