Cinq questions à…Christian Ried (Dempsey-Proton Competition)

Christian Ried est le patron et team principal de DEMPSEY-PROTON Racing. Il engage cette saison deux Porsche 911 RSR en WEC et deux en ELMS. Il fait équipage avec Matt Campbell et Julien Andlauer sur la #77. Il compte neuf participations à la classique sarthoise et en est le tenant du titre en GTE-Am..

Auriez-vous aimé rouler sur la ligne droite des Hunaudières sans les chicanes ?

« J’ai toujours connu les chicanes. Sans elles, je pense que ça irait trop vite. C’est vrai qu’avec les voitures modernes, elles font travailler plus la boîte de vitesses, mais sans les chicanes, je pense que cela aurait été ennuyant et surtout vraiment plus dangereux…»

Quelle est la décoration qui vous a le plus marqué aux 24 Heures du Mans ?

« Je ne vais pas aller chercher loin et je ne serai pas orignal…La décoration de notre Porsche 911 RSR de l’an dernier que j’adore et avec laquelle nous avons remporté les 24 Heures du Mans ! Un super souvenir ! »

Quelle est votre recette pour garder la forme et être au mieux à l’approche des 24 Heures du Mans ?

«Je pilote déjà beaucoup car je suis impliqué en ELMS mais aussi en WEC. A coté de cela, je fais aussi beaucoup de sport comme la course à pied. Je surveille aussi ce que je mange, tout ce qui tourne autour de mon alimentation. Je n’ai pas d’entraînement particulier en vue des 24 Heures du Mans et je suis maintenant habitué à rouler de nuit. Pendant la semaine du Mans, le plus important est de bien dormir, le plus possible. Il y a pas mal de choses entre le Pesage, les essais, parfois on se couche un peu plus tard, il faut donc avoir un sommeil réparateur. »

Quel est votre moment préféré de la semaine des 24 Heures du Mans ?

« Il y a pas mal de bons moments aux 24 Heures du Mans. Je dois avouer que le premier tour de la séance d’essais libres le mercredi est vraiment quelque chose de spécial. J’aime bien aussi la Parade, c’est vraiment sympa de voir tous ces fans réunis en ville. Le seul souci, c’est qu’elle doit partir à l’heure et ne pas faire attendre les pilotes pendant deux heures avant de démarrer. C’est vraiment un bel événement. Je citerais aussi l’arrivée, quand ça se termine bien (rire). L’an dernier, j’ai fait les derniers tours et quand vous gagnez, les dernières boucles sont juste incroyables ! »

Quel sera le futur du Mans ? Le thermique, l’hybride, l’hydrogène, l’électrique ?

« C’est une question difficile. En ce moment, autour de nous, les concurrents, on sent un vent de nouveauté, un besoin de changement. Mais je pense que c’est juste une histoire de compromis. Si c’est l’Hybride, c’est bien, l’électrique aussi. Je trouve que la Formula E est un concept intéressant. Au niveau de l’endurance, nous avons besoin de temps pour développer les batteries pour pouvoir courir une course comme les 24 Heures du Mans. Cependant, je ne sais pas ce qui va se passer dans cinq ans… Je pense que la compétition sera toujours aussi belle, peu importe le type de catégorie proposé. »