Nom : Dorian Famibelle
Equipe : TDS Racing (LMP2)
Rôle : mécanicien
Regardez-vous les 24 Heures du Mans à la télé quand vous étiez jeune ? Etiez-vous intéressé ?
« C’est une course que j’ai toujours essayé de suivre depuis que je suis petit. Comme il m’était difficile de regarder toute la course, je le faisais par intermittence. Le dimanche, je regardais la F1 avec mon père à la télé mais ça n’a jamais été trop mon truc alors que les 24 Heures du Mans, c’est un esprit différent avec plus de batailles, plus de challenges. »
Quels sont vos premiers souvenirs des 24 Heures du Mans ?
« C’était en 2014 sur la Ligier JS P2 Thiriet by TDS Racing avec Pierre Thiriet, Ludovic Badey et Tristan Gommendy. On avait reçu la voiture juste avant la course et on a réussi à terminer 2e en LMP2. Un gros souvenir surtout pour ma première au Mans. J’avais vu la détresse des équipes qui abandonnaient en cours d’épreuve à la télé, donc pour ma première course au Mans, je voulais surtout que l’auto termine. Cette édition a été vraiment particulière car nous avons fait la pole position alors que nous nous n’y attendions pas. Un rêve ! La course démarre, il y a pas mal de soucis et d’abandons dans la catégorie LMP2. Chez nous, à part un problème sur un triangle, nous n’avons pas eu d’alerte. Ce fut juste énorme et je dois avouer que j’ai eu du mal à m’en remettre, à me rendre compte de notre résultat. »
Quelle est l’équipe qui vous a fait rêver aux 24 Heures du Mans ?
« Cela va sembler curieux mais pour moi l’image du Mans, c’est Michel Vaillant et son équipe ! La rivalité entre Vaillante et Leader est géniale. Ca m’a fait plaisir de revoir une équipe Vaillante l’an dernier. Au niveau du “réel”, Alpine-Renault reste mythique dans l’histoire des 24 Heures du Mans. »
Quelle est la voiture dont vous auriez aimé vous occuper aux 24 Heures du Mans ?
« Je suis dans une équipe qui engage des prototypes mais je reste un amoureux des GT. Une voiture m’a vraiment fait rêver, c’est la GT 40 ! »
Quel pilote des 24 Heures du Mans vous a fait rêver ?
« J’étais fan de beaucoup de pilotes quand j’étais plus jeune. J’ai toujours aimé ceux qui ont du caractère. Je dirais Niki Lauda, même s’il n’a jamais fait Le Mans, qui a eu une carrière bien particulière. Je citerais aussi Ayrton Senna, deux pilotes qui m’ont marqué. Au niveau de la jeune génération, j’admire un homme comme Kevin Estre qui est capable de faire des choses monumentales sur piste. Un pilote comme Matthieu Vaxivière est aussi très doué. »