Nom : Franck Bayle
Fonction : assureur (pilotes, mécaniciens, industriel, évènementiel avec Racecare)
Regardiez-vous les 24 Heures du Mans à la télé quand vous étiez jeune ? Etiez-vous intéressé ?
“Etant passionné de sport depuis mon plus jeune âge, je regardais les 24 Heures du Mans. Je ne comprenais pas toutes les subtilités avec les différentes catégories. J’étais plutôt focalisé sur le football mais Le Mans m’a toujours intrigué.”
Quels sont vos premiers souvenirs des 24 Heures du Mans ?
“Les photos en noir et blanc du départ où les pilotes couraient pour rejoindre leurs autos. C’est un souvenir de gamin des photos de mon père. Plus tard, il y a l’envol de la Mercedes en 1999 et l’accident de Guillaume (Moreau) en 2012. Je suis venu au Mans pour la première fois en 2014 et là j’ai pris une grosse claque. Entre ce que l’on peut voir de l’extérieur et l’intérieur, il y a deux univers différents. On ne se rend pas compte de la machine Le Mans, de l’organisation, des efforts consentis pour une seule course dans l’année. C’est ce qui m’a fait aimer le sport auto. J’ai aussi connu cette course de l’intérieur grâce à Guillaume que j’assurais en 2008 pour sa voiture personnelle et son habitation. Guillaume est aussi mon client en tant que pilote depuis 2010.”
Quel est votre équipage rêvé au Mans ?
“Je la jouerais local et limousin en réunissant Matthieu Vaxivière, Paul Petit et Guillaume Moreau. Il faut un équipage à trois mais j’y rajouterais Jean-Luc Beaubelique. La voiture porterait le dossard #87 (département de la Haute-Vienne, ndlr). On pourrait y mettre que des partenaires de la région limousine tels que Minerva Oil. Je ne sais pas si un tel engagement a déjà été fait mais ça aurait de la gueule.”
Quelle est la voiture des 24 Heures du Mans qui vous a fait rêver ?
“J’ai un oeil assez récent et à l’heure actuelle, c’est la Ford GT. L’auto est magnifique.”
Quel pilote des 24 Heures du Mans vous a fait rêver ?
“Comme je l’ai dit précédemment, mon oeil sur l’Endurance est récent. Quand j’étais gamin, j’étais passionné par Ari Vatanen pour ce qu’il a fait en rallye et rallye-raid. Plus récemment, il y a la reconstruction de Guillaume (Moreau) après son accident au Mans en 2012. Il a su se reconstruire rapidement sans savoir s’il pourrait remarcher un jour. Il a su rebondir avec succès dans sa vie professionnelle. Ce ‘mec’ est énorme, incroyable et extraordinaire car il fait tout dans la bonne humeur, même dans les mauvais moments. Son seul défaut est qu’il m’a coûté cher en pare-brise. Je n’ai pas assuré une seule de ses voitures sans avoir dû payer un pare-brise (rires). En 2017, on se rend à Monza pour le Prologue FIA WEC avec sa voiture qui était toute neuve. On fait 300 km et… on casse un pare-brise. Jamais vu quelqu’un d’aussi poissard avec les pare-brises…”