Guillaume Moreau compte cinq participations aux 24 Heures du Mans entre 2007 et 2012. Le pilote de la région Limousin a débuté au Mans en 2007 sur une Courage LMP1 avant de passer sur une Corvette C6.R/Luc Alphand Aventures. On l’a vu par la suite chez OAK Racing à trois reprises. Retiré de la compétition depuis un grave accident lors de la Journée Test en 2012, Guillaume Moreau n’en demeure pas moins un acteur via ses autres activités qui passent notamment par Racecare qui assure les pilotes.
Auriez-vous aimé rouler au Mans sans les chicanes dans les Hunaudières ?
“Ah mais j’ai déjà roulé au Mans sans les deux chicanes. Bon ok c’était sur une console de jeu (rires). Bien entendu, c’est quelque chose qui m’aurait plu pour le côté grisant. Beaucoup de spectateurs allaient au Mans aussi pour cela. Un des mots clés des 24 Heures du Mans reste les Hunaudières. Tout le monde se souvient des 400 km/h.”
Quelle livrée vous a marqué dans l’histoire des 24 Heures du Mans ?
“Elle est plutôt récente car j’ai vu sa conception. La Morgan LMP2 ‘Art Car’ imaginée par Fernando Costa en 2013. C’est quelque chose de différent. Il n’y a pas que l’auto qui a fait Le Mans car il y a aussi l’oeuvre d’art qui n’a pas roulé en compétition.”
Quelle est la recette pour rester en forme durant la semaine du Mans ?
“J’ai appris avec le temps à mieux gérer la semaine. La première fois, tu as envie de tout voir, de tout découvrir, mais cela demande beaucoup d’énergie et tu arrives fatigué au départ de la course. Le Mans fait partie des grandes courses du monde. Il faut arriver à se mettre ‘off’ pour se préserver. Il faut prendre chaque moment de repos.”
Selon vous, quel est le futur ? Thermique ? Electrique ? Hybride ? Hydrogène ?
“Je suis un peu plus en dehors des paddocks depuis mon retrait de la compétition mais je ne serais pas surpris de voir plusieurs technologies. Avec le temps, le côté laboratoire technologique a tendance à s’éloigner car on a tellement été bon sur la recherche. Peu importe ce qui sera fait, il ne faut pas oublier que cela doit rester un spectacle.”
Quel est votre moment préféré de la semaine mancelle ?
“L’arrivée car c’est l’aboutissement de toute la préparation. Il y a aussi la parade pour le contact avec les fans. La parade reste un moment important. En réfléchissant, il y a trois moments majeurs : quand on monte dans l’auto pour la première fois pour les essais libres, la parade et quand on franchit l’arrivée.”