Avant de devenir promoteur de l’International GT Open, Jesus Pareja a eu une belle carrière de pilote. Le Madrilène compte 13 participations aux 24 Heures du Mans, dont 11 sur des Porsche. Sans un problème moteur dans la dernière heure, les 24 Heures du Mans 1990 lui tendait les bras sur une Porsche 962C/Brun Motorsport.
Vous avez participé aux 24 Heures du Mans avec et sans les chicanes. Qu’est ce qui était le mieux ?
“Je dois avouer que c’était mieux avec les chicanes. C’était aussi amusant et sélectif. On atteignait des vitesses importantes dans la ligne droite des Hunaudières, ce qui ne représentait pas vraiment d’intérêt. S’il y avait du vent, c’était très difficile. De plus, c’était dangereux pour dépasser. La deuxième chicane est intéressante car il faut profiter de tout l’espace de la piste en arrivant. Les chicanes datent de 1990, l’année où nous sommes passés à deux doigts de l’emporter avec Walter Brun et Oscar Larrauri. C’est la première fois que l’équipe réglait l’auto avec les chicanes.”
Quelle livrée vous a marqué dans l’histoire des 24 Heures du Mans ?
“Beaucoup de livrées Porsche m’ont attiré. Si je devais en choisir une, ce serait la Cochon Rose.”
Quelle est la recette pour rester en forme durant la semaine du Mans ?
“Il faut surtout éviter le stress. Les sollicitations sont nombreuses durant la semaine. A cette époque, les autos étaient plus physiques à piloter car il n’y avait pas la moindre assistance. En 1990, Oscar (Larrauri) était malade, ce qui fait que j’ai beaucoup roulé avec plusieurs doubles relais. Je me suis pesé en partant sur le circuit et je faisais 78 kg. En fin de course, j’étais descendu à 73 kg.”
Selon vous, quel est le futur ? Thermique ? Electrique ? Hybride ? Hydrogène ?
“Je pense que la finalité sera l’hydrogène. La technologie est là et ne cesse de se développer. On pourra aussi faire de belles courses car car c’est ce que le public et les fans attendent. L’hybride n’est pas très clair pour les clients. Combien d’autos sont vendues ? Quant à l’électrique, c’est fait pour la ville.”
Quel est votre moment préféré de la semaine mancelle ?
“La course! L’adrénaline monte petit à petit à 11h le samedi matin. J’en garde de très bons moments mais pour ça il faut de la compétition. J’étais là au bon moment.”