Nom : Neel Jani (SUI)
Equipe : Rebellion Racing (LMP1)
Nombre de participations : 9
Meilleur résultat : victoire en 2016 (Porsche 919 Hybrid n°2 avec Romain Dumas et Marc Lieb)
Regardiez-vous les 24 Heures du Mans à la télé quand vous étiez jeune ?
« Oui tout à fait et je me rappelle très bien lorsque les Mercedes s’étaient envolées en 1999. A cette époque là, j’avais 13 ans et ça m’avait alors marqué. »
Quels sont vos premiers souvenirs des 24 Heures du Mans ? :
« C’était en 2009 sur une Lola B08/60-Aston Martin (Speedy Racing Team Sebah) avec Andrea Belicchi et Nicolas Prost. Je me rappelle surtout de la Parade des Pilotes, le vendredi soir. Ce jour là, je me suis dit : « waouh, il y a beaucoup de monde ici » (rires). Au moment du départ, je me souviens de tous ces gens alignés sur la grille, lors des hymnes nationaux. Surtout celui de la France avec tous les spectateurs dans les gradins chantant et criant. Ce jour là, je me suis dit que je participais vraiment à un grand événement. »
Quel est votre équipage rêvé, vous inclus ?
« Nous avons vu des équipages incroyables par le passé. Chez Audi, Toyota et Porsche, il y avait de sacrés trios, vraiment incroyables. Pour moi, il est trop difficile de sortir un ou deux noms… Prenez même par exemple cette année, celui que je compose avec André (Lotterer) et Bruno (Senna) chez Rebellion Racing. Nous formons un bon équipage, très compétitif. Je suis vraiment content et fier d’être associé à eux cette saison…»
Quelle est la voiture que vous auriez aimé piloter aux 24 Heures du Mans ?
« Je dirais la Peugeot 908 HDi mais aussi la Jaguar XJR 9, la “violette”. Lorsque j’étais enfant, je jouais sur un circuit Scalextric et j’avais cette auto. J’étais alors un jeune garçon, environ 7 ans, et c’était mon auto préférée. »
Quel pilote des 24 Heures du Mans vous a fait rêver ?
« Je citerais Jo Siffert qui était un pilote suisse (et qui a disputé sept fois les 24 Heures du Mans notamment sur Porsche 917 queue longue Gulf, ndlr). Il était célèbre et a eu une longue histoire avec Porsche. En 1968, il a signé la pole position (sur une Porsche 908) aux essais qualificatifs et je fus le premier suisse, après lui, à décrocher la pole (2015, Porsche 919 Hybrid). Ce fut un moment spécial pour moi. J’ai toujours espéré être au moins 10% aussi bon que Jo Siffert et je crois que j’ai atteint mon but. »
