Nom : Goueslard Patrice
Nombre de participations : 16
Meilleur résultat : 5e en 1997 sur une Porsche 911 GT1
Regardiez-vous les 24 Heures du Mans à la télé quand vous étiez jeune ?
“A vrai dire, Le Mans ne me faisait pas rêver quand j’étais jeune. J’étais plus fasciné par la F1. Je ne m’y suis jamais rendu au Mans en spectateur.”
Quels sont vos premiers souvenirs des 24 Heures du Mans ?
“La première fois que je suis venu aux 24 Heures du Mans, ce fut en tant que pilote en 1994, au volant d’une Porsche 911 RSR Haberthur. Le deal a pu se monter grâce à Michel Nourry chez qui je roulais en Porsche Carrera Cup. Malheureusement, nous avons abandonné à minuit sur casse moteur. Cette épreuve mythique m’a immédiatement plu, mais je n’ai pas pu, faute de budget, y revenir en 1995. Par-contre j’ai enchaîné 15 participations d’affilé entre 1996 et 2010 avec des Porsche GT1 et GT2, Viper GTS-R, Ferrari 550 Maranello, Corvette C5-R et C6.R.”
Quel est votre équipage rêvé aux 24 Heures du Mans, vous y compris ?
“Sans hésitation Policand/Goueslard/Alphand. Avec le Team Luc Alphand Aventures, nous avons vécu des 24 heures mémorables. Jérôme, Lucho et moi avons le même âge, la même philosophie de la course auto et on s’entendait super bien. On ne se prenait pas la tête et il n’y avait aucun ego. Nous avions une très bonne voiture, de bons sponsors, un bon team manager, des bons ingénieurs, un support de GM. Nous avons fait podium GT1 (7eme général) devant Aston Martin Racing, Corvette Racing, BMS Scuderia.”
Quelle est la voiture que vous auriez aimé piloter aux 24 Heures du Mans ?
“Je suis passionné d’Endurance GT, et de voitures fermées, mais je dirais la Toyota GT One. J’ai eu la chance de disputer les 24 Heures du Mans avec la Porsche 911 GT1 en 1997 avec Pedro Lamy (5eme au général). Nous étions 3e à une heure de l’arrivée.”
Quel pilote des 24 Heures du Mans vous a fait rêver ?
“Je suis plus admiratif des pilotes qui faisaient les 24 heures du Mans à deux avec des voitures sans climatisation, sans direction assistée, sans radio, sans assistance, avec des freins aciers, des boîtes de vitesse non séquentielles. J’ai disputé Le Mans à deux reprises à deux à cause de coéquipiers malades et contraints d’abandonner. Piloter 12 heures, ce fut éprouvant et j’ai perdu 6 kilos en deux jours.”