Dans la famille Gounon, on connaît Jean-Marc, le père, avec ses 12 participations aux 24 Heures du Mans. C’est maintenant Jules, le fils, qui prend la relève. A 24 ans, l’Ardéchois débute cette année en terre sarthoise au volant d’une Ferrari 488 GTE/Risi Competizione qu’il partage avec Oliver Jarvis et Pipo Derani. L’un des rookies au Mans a répondu à nos questions sur Le Mans.
Vous voyiez-vous terminer votre carrière sans disputer les 24 Heures du Mans ?
“Le Mans a toujours été un objectif. J’ai toujours eu l’envie de disputer au moins une fois les 24 Heures du Mans. Je suis très content que ça se réalise, surtout dans la catégorie GT reine. Chaque pilote rêve de faire Le Mans au moins une fois dans sa carrière.”
Vous avez déjà suivi la course sur place en spectateur ?
“Je suis venu pour la première fois en 2005 quand mon père roulait sur l’Audi alignée par ORECA. Je regarde la course depuis l’âge de 15/16 ans. Maintenant, je peux le dire car il y a prescription. J’étais au Mans en 2014 à l’Autosport Academy et nous dormions au Casque. J’ai tout fait pour rentrer dans le circuit sans pass et je vais passer sur les détails (rires).”
Qui voyez-vous en favori dans votre catégorie ?
“Il faut tenir compte de la BOP en GTE. Avec quatre autos, Ford et Porsche font clairement partie des marques favorites. Tout le monde est très fort en GTE-Pro. Il n’y a pas un seul équipage qui ne peut pas l’emporter.”
Que représente les 24 Heures du Mans pour vous ?
“Cette course représente beaucoup pour moi. C’est là où ma passion est née. Pour tout pilote français, cette course est un accomplissement. Je suis pris dans cet équipage en tant que pilote professionnel et pas pour quelqu’un qui amène de l’argent. On te choisit pour tes qualités. Je tiens à adresser un grand merci à Jean Guikas.”
Comment vous préparez-vous pour cette course ?
“Je prépare Le Mans comme toute course de 24 heures. Je mange beaucoup de myrtilles. Pour moi, c’est le même entraînement que pour les Total 24 Heures de Spa. Spa est très éprouvant. J’ai aussi l’avantage d’avoir mon père à mes côtés. J’ai passé une demi-journée sur simulateur pour les détails. Il m’a déjà donné beaucoup de conseils pour Le Mans. Il faut s’économiser au maximum. Je pense que le plus compliqué n’est pas la course, mais bien l’avant-course.”