Konstantin Tereschenko est l’un des trente trois rookies répertoriés cette année aux 24 Heures du Mans. L’habituel pensionnaire de Panis-Barthez Compétition en ELMS disputera le double tour d’horloge sarthois sur la Ligier JS P217 #49 de ARC BRATISLAVA. Il fera équipe avec Miroslav Konopka et Henning Enqvist.
Pensiez vous ne jamais participer aux 24 Heures du Mans ou est-ce que ça a toujours été votre objectif ?
« Pour être tout à fait honnête, je ne rêve pas des 24 Heures du Mans. En LMP2, la catégorie dans laquelle je roule, la meilleure course que je puisse faire, c’est Le Mans. J’ai toujours été attiré par les monoplaces et j’ai plus rêvé de Formule 1. »
Etes-vous déjà venu en spectateur ? Les avez-vous regardées à la télévision ?
« J’ai déjà regardé la course à la télévision, par intermittence. Je surveillais aussi les résultats pour savoir qui avait gagné. Mais je ne suis pas un fan des courses à la télé, encore moins d’endurance. Je préfère piloter ! »
Que représente les 24 Heures du Mans pour vous ?
« C’est une très belle course, qui doit vraiment être dure. Je suis ravi d’y participer pour la première fois, c’est l’une des épreuves les plus connues au monde.»
Comment allez vous vous préparer par rapport au circuit (vidéo ? simulateur ? nuit ?) et physiquement ?
« Il faut vraiment bien se préparer et cela commence presque un an auparavant au niveau des équipes. Pour moi, la grosse découverte sera la nuit, mais je pense que cela ne posera pas trop de problème. Je me méfierai par contre du coucher et du lever de soleil. J’appréhende plus le petit matin. Depuis 2014, je vais à la salle de musculation tous les jours. Pendant des années, j’y restais jusqu’à 4 heures par jour. J’ai un peu diminué la charge mais je travaille toujours dur. Je me sens maintenant prêt pour Le Mans. Avant la Journée Test, je n’étais jamais allé au Mans, mais j’ai fait beaucoup de simulateur. Les “simus” sont maintenant tellement proche de la réalité, je pense apprendre le circuit rapidement. »
Quel est le favori dans votre catégorie LMP2 d’après vous ?
« Il y a un gros plateau LMP2, avec 20 voitures au départ. C’est une course très longue. Il est difficile de se projeter, il peut arriver tellement de choses pendant un temps aussi long. Tout le monde est donc en mesure de remporter cette épreuve même si quelques équipes WEC et ELMS se détachent. »