Après une très belle carrière de pilote, Yannick Dalmas reste très actif en sport automobile. Le quadruple vainqueur des 24 Heures du Mans fait office de lien entre les pilotes et la direction de course en FIA WEC. Pour schématiser, le Français est en quelque sorte le père spirituel des pilotes.
Auriez-vous aimé rouler sans les chicanes dans les Hunaudières ?
“Pour le côté expérience, j’avoue que cela m’aurait bien plu. Aujourd’hui, les Hunaudières sans les deux chicanes ne serait pas raisonnable et je dirais même que ce serait déraisonnable. On prendrait 370 km/h sur plusieurs kilomètres durant 24 heures.”
Quelle livrée vous a marqué dans l’histoire des 24 Heures du Mans ?
“Il y en a plusieurs. La Matra en fait partie, tout comme la McLaren de 1995 qui était noire mais tout le monde se souvient de cette livrée. La Porsche 917 aux couleurs Gulf fait aussi partie des autos qui interpellent.”
Quelle était votre recette pour rester en forme durant la semaine ?
“La semaine est longue pour les pilotes. Le rituel du pesage est traditionnel. Un pilote doit prendre ses obligations avec un certain détachement. Il faut profiter au maximum de la proximité avec le public. Les pilotes doivent rendre aux gens qui les supportent. Piloter est un privilège et on doit en avoir conscience.”
Selon vous, le futur s’annonce hybride, électrique, hydrogène ?
“Il faut laisser du temps au temps. L’hybride est bien et l’hydrogène va arriver. Je pense même que des constructeurs travaillent en secret.”
Quel était votre moment préféré dans la semaine ?
“Les premiers essais. On savait comment ça se passait mais chaque année c’était nouveau. Le pesage est aussi un moment sympa car il y a la communion avec le public. Quand on est sur le podium, le public est là mais il y a un écart.”