Cooper MacNeil va prendre cette année son quatrième départ aux 24 Heures du Mans. Après des débuts sur une Corvette C6.R/Larbre Compétition en 2013, le natif de l’Illinois est passé sur une Porsche 911 GT3 RSR/ProSpeed Competition l’année suivante avec un seul coéquipier pour la course. On l’a revu au Mans l’an dernier sur une Ferrari 488 GTE/Scuderia Corsa et c’est maintenant la Ferrari 488 GTE/JMW Motorsport qui l’attend dans quelques jours avec, à ses côtés, Liam Griffin et Jeff Segal. Son meilleur résultat dans la Sarthe reste une 3e place en GTE-Am décrochée en juin dernier.
Pourquoi cette histoire d’amour avec Le Mans ?
« Le Mans reste la course d’endurance la plus prestigieuse de l’histoire du sport. Il y a une multitude de raisons pour lesquelles c’est une terre sacrée : les virages à haute vitesse, l’aspect de la piste, les milliers de fans incroyables, l’aspect historique de la course, etc… Je pourrais continuer toute la journée sur Le Mans et les gens qui y sont allés. Remporter les 24 Heures du Mans représente le summum des courses de voitures de sport et de l’endurance. C’est pourquoi j’y reviens chaque année. »
Êtes-vous venu au Mans avant vos débuts en 2013 ?
« Non jamais avant de découvrir l’événement au sein du Larbre Compétition. En revanche, je suivais la course à la télévision. »
L’édition 2014 a été compliquée avec un équipage à deux ?
« En 2014, je roulais pour ProSpeed Competition et la situation était unique. Bret Curtis était avec nous mais il s’est blessé en sortant de la piste lors des essais. Il n’a pas été autorisé à courir, sachant en plus que l’équipe a été obligée de reconstruire l’auto durant la nuit. Nous étions donc confrontés à une décision difficile. Trouver un pilote Bronze qui était qualifié, ce qui n’était pas possible, ou passer dans la classe GTE-Pro et faire la course à deux. Jeroen Bleekemolen était le troisième pilote inscrit de la voiture. C’était parfait pour moi car c’était seulement ma deuxième participation à cette course et j’ai roulé environ 12 heures. Nous avons terminé au 5e rang, ce qui est incroyable. C’est certainement l’un des moments les plus marquants de ma carrière. »
Quel est votre meilleur souvenir au Mans ?
« C’est sûr que disputer la course à deux est un sacré souvenir, mais il y a aussi le podium l’année passée avec mes coéquipiers américains Bill Sweedler et Townsend Bell. Nous avons connu une belle course sans le moindre souci sur la piste ou dans les stands. C’était une course parfaite et j’espère améliorer cela cette année avec une victoire. »
Le niveau de compétitivité en GTE-Am vous fait peur ?
« JMW Motorsport est l’équipe qui nous a battus l’an dernier (rires). J’espère y décrocher ma première victoire, ce qui serait pour eux synonyme de deuxième succès consécutif. Tous les ingrédients sont en place, nous avons juste besoin de connaître une course irréprochable une fois de plus les 16 et 17 juin. »