Après une saison 2017 passée en Championnat de France FFSA GT, David Hallyday a changé d’orientation l’année dernière en rejoignant les rangs de la Porsche Carrera Cup France. 2019 marque sa deuxième saison chez RMS.
David Hallyday a débuté sa saison par une 4e et une 5e place sur le tracé de Nogaro lors des Coupes de Pâques. Le pilote RMS, qui partage son emploi du temps entre la musique et le pilotage, ne boude pas son plaisir de rouler en Cup, comme il nous l’a confié dans le Gers : “J’adore la Cup que j’avais déjà pratiqué il y a quelques années avec Graff. La formule me plaît bien même si l’auto n’est pas facile. C’est un championnat pour les spécialistes, mais j’ai envie de progresser. En Porsche Carrera Cup France, tout le monde va vite, ce qui est top.”
RMS, qui fait rouler David Hallyday en Pro-Am, peut compter sur Baptiste Moulin et Florian Latorre pour faire la course en tête. Jean-Marc Bachelier est quant à lui engagé en Am. “Je me sens bien chez RMS”, poursuit David. “L’équipe est en plein développement. Florian et Baptiste sont deux pilotes très rapides. Pour ma part, je roule pour prendre du plaisir et souffler. Être dans une bonne ambiance est primordial.”
Si David Hallyday se sent bien en Cup, il a d’autres idées en tête : “Mon rêve est de rouler à nouveau en Blancpain GT Series. Cela fait maintenant 25 ans que je fais du sport automobile et j’ai passé 99% de ma carrière de pilote en GT. J’adore les courses d’endurance car cela permet de créer une vraie osmose dans l’équipe. Je suis taillé pour l’endurance. Bien entendu, retrouver les 24 Heures du Mans me plairait beaucoup sachant que ma dernière participation était sur une Porsche. Pour une course de cette ampleur, il faut dégager du temps pour se préparer. Il faudrait donc trouver un compromis avec mon métier sachant que j’ai encore pas mal de dates de concert.”
En attendant un éventuel retour sur des courses plus longues, le pilote RMS se satisfait de son engagement en Cup : “Rouler en Cup demande de réunir beaucoup de paramètres. Ceux qui vont vite sont ceux qui roulent beaucoup, ce qui peut faire peur à des Am. L’auto ne pardonne rien, mais c’est aussi ce qui est plaisant. Pour moi, le sport automobile est comme une récréation. Je prends ce que j’ai à apprendre et je fais mon possible pour progresser. Je veux juste que le tout se fasse dans un environnement convivial, ce qui est le cas chez RMS. Je n’ai pas la même pression qu’un Florian Latorre qui doit gagner pour aller plus haut.”
De là à comparer l’adrénaline d’un concert avec le pilotage en course : “C’est très dur de comparer les deux niveaux d’adrénaline. Dans ton métier principal, tu dois être pro. Pour ce qui est du pilotage, je reste un gentleman qui n’a pas les mêmes objectifs qu’un jeune qui veut percer. Ceux qui viennent me voir lorsque je fais de la musique me verront sous un angle différent.”