Le retour du Championnat du Monde d’Endurance à Interlagos (Brésil) pourrait être menacé. Le circuit, qui a accueilli le WEC de 2012 à 2014, avait pourtant annoncé son retour pour la saison 2019-20 en Mars 2018 avec le nouveau promoteur de l’événement N Duduch Motorsports. (In English)
Cependant, de sérieux doutes et inquiétudes, quant au bon déroulement de la course, subsistent. Gérard Neveu a révélé que les 6 Heures de Sao Paulo, prévues pour le 1er février, pourraient être remplacées en raison de problèmes financiers du promoteur de l’événement et du gouvernement local.
“Quand on organise un événement, il y a des étapes intermédiaires”, a déclaré Gérard Neveu. “Parfois tu es en retard ou en avance et parfois tu cherches où tu en es. C’est clairement ce qui se passe au Brésil. Nous avons quelques inquiétudes parce qu’ils sont en retard, mais avec des paramètres différents.”
Les équipes ont été informées des préoccupations exprimées lors des 4 Heures de Shanghai ce week-end, le WEC exhortant les concurrents à ne pas réserver de voyage jusqu’à ce qu’une décision soit prise.
“J’ai dit aux équipes que nous n’étions pas là pour le moment pour annoncer que c’était annulé. Je dis juste, qu’en ce moment, nous avons de sérieux doutes et inquiétudes. C’est juste un avertissement, faites attention, ne vous précipiter pas pour réserver vos billets. En tout cas, nous aurons une décision dans les deux semaines à venir parce qu’il faut mettre des choses en place, préparer et informer les équipes.”
Gérard Neveu a déclaré que le WEC était en train d’explorer d’autres emplacements pour la cinquième manche de la saison. “Si ce n’est pas clair dans les deux semaines à venir, nous le remplacerons par une autre course. Nous y travaillons. Mais ce n’est clairement pas notre souhait. Nous espérons sincèrement que nous irons au Brésil. Nous avons travaillé très dur avec l’équipe locale en vue de cet événement.”
Sportscar365 comprend que COTA à Austin (USA) et le circuit de Kyalami (Afrique du Sud) sont à l’étude, en grande partie en raison du fret entre Bahreïn et Sebring. “Il faut tenir compte de la logistique, mais aussi des installations, des opportunités et des possibilités. Il y a de nombreux facteurs” conclut Gérard Neveu.