Le Toyota Gazoo Racing se rend sur ses terres de Fuji avec la volonté de faire tomber Porsche et de se rapprocher au championnat. Il restera ensuite deux meetings FIA WEC, ce qui donne encore plus d’importance à la course japonaise.
On ne connaît pas encore les plans 2018 du constructeur LMP1 qui sera toute façon le seul en lice avec une auto hybride si la décision est prise de poursuivre l’aventure. La marque nipponne réfléchit actuellement à la marche à suivre. Stop ou encore ?
Si Toyota reste, ce sera pour lutter face à Ginetta et BR sur la ‘Super Saison’. Le constructeur a précisé que les discussions étaient en cours avec les différentes parties prenantes et que les rapports médiatiques avaient fait l’objet de remarques plus ou moins exactes. La décision est attendue pour octobre, mais pas forcément en fin de semaine à Fuji.
Pour participer aux 24 Heures du Mans 2018, il faudra aussi être présent en 2019 puisqu’il faudra s’inscrire sur l’intégralité de la ‘Super Saison’ longue de 18 mois. Toyota tient à inscrire son nom au palmarès des 24 Heures du Mans. Vu les années passées, il y a peut-être plus à perdre qu’à gagner. Les mauvaises langues diront que la victoire n’aura pas de saveur sans concurrence. Sauf que si Toyota l’emporte, personne ne se souviendra dans dix ans qu’il n’y avait pas de réelle concurrence. Combien de 24 Heures du Mans ont été remportées par Audi avec comme seul vrai adversaire Pescarolo Sport ?
Reste à savoir quel sera l’écart entre une hybride et une non hybride. Toyota doit peser le pour et le contre avant de rendre sa décision. Pas sûr que le camp japonais veuille se contenter d’un seul tour supplémentaire au Mans…