Le règlement sportif du Championnat du Monde d’Endurance de la FIA subit quelques évolutions en vue de la Super Saison 2018/2019 :
– Droits de participation au championnat : 17 000 euros/voiture à multiplier par le nombre d’épreuves (15 000 euros en 2017)
– Droits d’engagement aux titres de Champion du Monde LMP1 et GT : 310 000 euros en LMP1 et GTE (360 000 euros en LMP1, 310 000 euros en GTE en 2017)
– Avance sur frais techniques et carburant : 24 000 euros avant le 15 avril 2018 et 24 000 euros avant le 30 octobre 2018
– Pour les LMP1 non hybrides, un seul changement de modèle est autorisé en cours de saison. Idem pour les LMP2, GTE-Pro et GTE-Am
– Système d’équivalence entre les différentes technologies de propulsion des LMP1 : Afin de limiter les écarts entre les hybrides et les non hybrides, le Comité Endurance aura la possibilité d’adapter la performance des voitures non hybrides sous les conditions suivantes : a) La référence sera le calcul de la moyenne des temps au tour de la voiture la plus rapide de chaque technologie. b) La moyenne des temps au tour sera calculée sur le nombre de tours correspondant à 20% de la distance des courses. Les modèles des voitures des technologies les plus lentes doivent avoir participé à au moins deux courses et doivent avoir été régulièrement classés pour pouvoir bénéficier de l’application de la règle. Le premier ajustement de performance pourra être appliqué à tout moment par le Comité Endurance. L’EdT (Equivalence des Technologies) sera appliqué jusqu’aux 24 Heures du Mans 2018 inclus.
– Catégorisation des pilotes : Compte tenu de la spécificité du calendrier, pour tout pilote s’engageant dans une épreuve pour la première fois de la saison avant le 31 décembre 2018, la catégorisation qui sera prise en compte sera la dernière en date publiée. Elle sera appliquée jusqu’à la fin de saison en juin 2019. Pour tout pilote s’engageant après le 1er janvier 2019, la catégorisation qui sera prise en compte sera la dernière publiée.
– Un comité dédié composé d’un représentant de la FIA, d’un représentant de l’ACO et d’un représentant du promoteur LMEM, pourra accorder une dérogation temporaire à la règle de composition des équipages sous réserve que cette dérogation ne compromette pas la sécurité en piste et qu’elle ne constitue pas un avantage sportif par rapport aux autres équipages engagés dans la même catégorie. S’il le juge opportun, le comité dédié accordera une dérogation à la règle avec une limitation de temps exclusivement pour le FIA WEC et précisera les temps de conduite spécifiques pour l’équipage si nécessaire. Les pilotes classés Bronze restent exclus de la catégorie LMP1.
– Temps de conduite 1500 miles de Sebring : 1h30 mini en LMP1 (8h max), 1H30 mini en GTE-Pro (8h max), 3h mini en LMP2 (8h max), 3h30 mini pour Bronze, Silver en GTE-Am, 1h30 mini pour les Platinum et Bronze (6h max pour tous).
– Le permis à points fait son arrivée. Chaque pilote dispose d’un capital de 12 points. Accessoirement à toute pénalité à l’encontre d’un concurrent, sanctionnant le comportement d’un pilote, les commissaires sportifs peuvent ordonner un retrait de points, dans la limite de 6 points par épreuve. Dès que son capital de 12 points est épuisé, le pilote concerné sera suspendu de plein droit pour l’épreuve suivante du championnat, et retrouvera son capital de points à l’issue de la période de suspension. Les autres pénalités sont : passage par la voie des stands, stop & go, pénalité en temps dans la voie des stands, temps ajouté dans la voie des stands, pénalité en temps, blâme, recul d’un certain nombre de places sur la grille, exclusion des résultats, suspension lors de la prochaine épreuve.
– Chaque auto devra être équipée d’autocollants RFID.
– Nombre de jours d’essais autorisés par auto engagée : essais privés fermés LMP1 (3 en 2018/2019 contre 7 en 2017), essais privés ouverts LMP1 (12 en 2018/2019 contre 10 en 2017), essais privés ouverts LMP2 (5 en 2018/2019 contre 8 en 2017).
– Afin de garantir une libération de leur voiture après un arrêt au stand, les concurrents sont autorisés à apposer sur la rambarde arrière du mur des stands une marque ou un panneau pour permettre au préposé au contrôle des voitures chargé de libérer la voiture de le faire en toute sécurité. La forme du panneau est libre et ce panneau doit s’inscrire dans la surface d’une page de papier A4.