Le Championnat du Monde d’Endurance de la FIA évolue la saison prochaine avec la mise en place d’une Super Saison qui se tiendra sur deux années calendaires, à savoir 2018 et 2019. La catégorie LMP1 regroupera une seule classe qui mélangera les hybrides et non hybrides. Le Conseil Mondial de la FIA doit encore valider les modalités de cette Super Saison qui devrait comprendre deux titres mondiaux, à savoir un pour les teams (moyennant 200 000 euros), un pour les pilotes. Le titre Constructeurs devrait donc disparaître.
Si Toyota décide de prolonger l’aventure, la firme japonaise se battra contre Ginetta, BR, ByKolles et potentiellement un ou deux autres constructeurs. Précisons qu’un constructeur généraliste ne peut pas s’engager en LMP1 non hybride avec un prototype conçu en interne. En revanche, ils peuvent fournir un moteur, comme le fait Nissan avec ByKolles Racing.
Plusieurs marques généralistes restent intéressées pour un engagement en LMP1. L’une d’entre elles a d’ailleurs bien failli appuyer sur le bouton vert il y a peu de temps pour un engagement dès 2018.
Avant toute chose, le constructeur privé de châssis doit toutefois donner son accord pour le changement de nom.