Alors que sur le tracé rapide de Dijon-Prenois on pouvait s’attendre à une domination pour les scratch d’une des quatre Ginetta G57 engagées, ce sont les LM P3 qui ont tout raflé, les Ginetta ayant été victimes de malheurs divers.
Ce sont pourtant les Ginetta qui avaient dominé le début de course, la G57 n°52 du Simpson Motorsport pilotée par Sennan Fielding, auteur de la pole, précédant les deux Ginetta du Pegasus Racing, la n°57 de Neale Muston et la n°29 de Julien Schell, le trio de tête étant suivie à quelques longueurs par la Ginetta n°32 de Lawrence Tomlinson.
Les quatre G57 étaient suivies à distance par un trio de Ligier JS P3 en pleine bagarre, les deux Ligier Inter Europol Competition, la n°22 devant la n°33, prenant un sandwich la Ligier N’Race n°93 de Jordan Perroy.
En GT, un premier relais très solide de Thierry Perrier permettait à la Ferrai 488 GT3 Visiom n°1 de contenir la Lamborghini Huracan AB Sport Auto n°46 de Harry Teneketzian, la SF V8 n°96 relookée de Solution F tenant la dragée haute aux GT.
Les Ginetta allaient très vite connaître des soucis. C’est tout d’abord la n°32 qui connaissait des ennuis mécaniques et étaient bloquée longtemps dans son box. Cependant après une heure de course Julien Schell était en tête avec la Ginetta n°29, avant d’être relayé en tête par la n°57 de Muston. Celui-ci partait à la faute à la sortie de la Parabolique et tapait dans les pneus. Game over pour une voiture assez abîmée.
Les polonais d’Inter Europol Competition et la Ligier n9 du Duqueine Engineering profitaient de ces ennuis pour envisager la victoire, d’autant que la Ginetta de Schell/Caussanel/Raffin était à son tour retardée.
A mi-course, c’est la Ligier n°9 de Nelson Pantiatici et du suisse Lucas Legeret qui menait la course devant la Ginetta Simpson Motorsport n°52 de sanders/Fielding, revenue dans le jeu, et la Ginetta Pegasus n°29.
Un peu plus tard celle-ci perdait du terrain et la Ligier n°9 restait solidement en première position devant la Ginetta n°52. En GT, les Ferrari 488 Visiom n°1, la 458 CMR n°44 et la SF V8 n°96 étaient toutes dans le même tour après trois heures de courses, emmenées par la Ferrari Visiom. Charlie Robertson avait fait parler la poudre avec la Ginetta n°32, dans les profondeurs du classement, avec un chrono canon de 1.11.527.
Durant la dernière heure de course, Pantiatici et Legeret ne faiblissent pas et remportent leur deuxième victoire de la saison avec un tour d’avance sur la Ligier JS P3 n°735 BHK Motorsport de Francesco Dracone/Markus Pommer, revenue de l’arrière et la Ligier JS P3 n°22 Inter Europol Competition de Jakub Schmiechkowski/Hendrik Still. Néanmoins, la Ligier Dracone était disqualifiée après la course, la Ligier n°22 remontant d’un cran et la Ligier Graff n°39 de Eric Trouillet, Franck Gauvin et Rémy Deguffroy accédait au podium.
La Norma M30 n°8 du Duqueine Engineering, accidentée, a disparu prématurément et la Norma DB Autosport n°20 a pris la cinquième place.
En GT, le trio Thierry Perrier/Jean-Paul Pagny/Jean-Bernard Bouvet a maîtrisé la Ferrari 458 CMR de David Loger/Eric Mouez/Michael Petit et la Lamborghini Huracan AB Sport Auto de Harry Tenekedzian/Joffrey De Narda, les pilotes Visiom reprenant la tête du classement GTV1.
En LM P3, Eric Trouillet, Franck Gauvin et Rémy Deguffroy conservent la première place du classement.
Le classement de la course est ici