Dries Vanthoor (JMW Motorsport) : “J’étais déjà tombé amoureux de cette course”

#84 JMW MOTORSPORT (GBR) FERRARI 488 GTE LMGTE AM ROBERT SMITH (GBR) WILLIAM STEVENS (GBR) DRIES VANTHOOR (BEL)

Un Vanthoor peut en cacher un autre aux 24 Heures du Mans. Après Laurens, c’est maintenant Dries Vanthoor qui va faire ses débuts dans le grand bain des 24 Heures du Mans ce week-end. Le Belge a été confirmé il y a quelques semaines dans le baquet de la Ferrari 488 GTE/JMW Motorsport pour épauler Robert Smith et Will Stevens. Le temps d’une course, le jeune pilote de 19 ans va troquer le volant de l’Audi R8 LMS/Belgian Audi Club Team WRT pour celui d’une Ferrari GTE qui s’élancera depuis la 3e ligne de la classe GTE-Am. Le frère cadet de Laurens ne cache pas sa joie de rouler au Mans.

“C’est pour moi un rêve que d’être au départ des 24 Heures du Mans” nous a déclaré Dries Vanthoor. “Je suis très content de participer à cette course mythique si jeune. Le projet autour du 100e belge au Mans a pu se monter grâce à Pascal Witmeur. Beaucoup de partenaires ont aidé et même ma famille à contribué à ce que je sois là. La presse belge a mis en avant cette aventure qui est positive pour tout le sport automobile belge. Le Mans reste une course unique à bien des égards. J’étais venu suivre mon frère il y a deux ans et j’étais déjà tombé amoureux de cette course même si j’avais trouvé cela ennuyant vu que je ne roulais pas (rire). Je suis ici depuis près d’une semaine et les sollicitations sont nombreuses. La communication avec les fans est importante.” Dries Vanthoor n’est pas le seul rookie belge au départ puisque Stéphane Lémeret débute lui aussi dans la Sarthe cette année.

La transition GT3/GTE s’est passée en douceur pour l’un des plus jeunes pilotes du plateau : “Je découvre une auto sans ABS, il faut donc un moment d’adaptation. Cependant, je me suis vite acclimaté à la Ferrari qui est une très bonne auto. Le rythme est bon et nous espérons maintenant décrocher un bon résultat. Je suis satisfait de mon chrono. Le dernier secteur est incroyable et la nuit tout défile plus vite. Les lignes droites sont assez longues mais le trafic fait que l’on ne peut pas se reposer. Il faut rester attentif.”

Dries Vanthoor peut s’appuyer sur l’expérience de Will Stevens pour le mettre dans le rythme : “Avoir Will a mes côtés est un avantage. En plus d’être un ami, c’est un très bon pilote. En GT3, je passe mon temps à trouver l’ouverture sur mes adversaires et là je dois surveiller mes rétroviseurs. Je pense que l’époque des 24 Heures du Mans où il fallait être attendre la fin de course pour se montrer est révolue. Maintenant, c’est un sprint du samedi 15 heures au dimanche 15 heures.”