En 2009, GreenGT était déjà en pointe sur le domaine des nouvelles technologies. La société présentait dans le cadre des Essais Officiels Le Mans Series un nouveau système de chauffage des pneus basé sur l’énergie solaire. Grâce à des panneaux solaires installés sur chaque camion et des batteries « tampon » présentes à l’intérieur, chaque équipe bénéficiait ainsi d’une source d’électricité verte appelée Sunny Green Box.
Alors que la technologie hydrogène continue de se développer avec des débuts en compétition attendus cette année (hors classement) en Michelin Le Mans Cup, GreenGT émettait le souhait de construire une voiture de course électrique 100% propre en 2009. Le projet, monté avec le soutien de Trevor van Popering, partait d’un châssis carbone aux normes FIA 2008 et équipé de deux moteurs triphasés synchrones de 2×100 kw linéaires, l’alimentation étant assurée par des panneaux solaires.
Sur le plan des performances, l’objectif avoué était d’atteindre le 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes pour une vitesse maximale de 275 km/h. La puissance équivalente prévue était de 350 à 400 chevaux pour un poids de 860 kg. Dans un premier temps, la GreenGT se voulait être entièrement électrique avant l’intégration de l’hydrogène durant le deuxième semestre 2009. GreenGT avait pour objectif de mettre sur pied un championnat en soutien d’une série européenne. L’ambition était alors de disputer les 24 Heures du Mans, ce qui sera peut-être le cas en 2024, soit 15 ans après le lancement du projet initial…