Team Jouffruit by Vic’Team fait partie des trois équipes roulant en Championnat de France FFSA GT à faire confiance au nouveau Porsche 718 Cayman GT4 Clubsport MR. Le team gersois basé à Vic-Fezensac conserve le même équipage que depuis ses débuts dans la série en 2017 avec Eric Trémoulet et Olivier Jouffret. Avec cette nouvelle monture, le tandem de la #64 compte bien jouer les premiers rôles au sein d’un Championnat de France toujours de plus en plus relevé. Le meeting de Nogaro n’a pas permis de faire mieux qu’une dernière place en course 1 suivie d’une 8e en course 2. Les rues de Pau attendent maintenant Team Jouffruit by Vic’Team qui roule pour la deuxième fois de la saison près de sa base. C’est donc l’esprit remonté à bloc que Eric Trémoulet et Olivier Jouffret abordent le meeting palois. La première séance d’essais libres s’est soldée par une 14e place.
« Les débuts sont compliqués car on s’attendait à un écart plus important entre les deux modèles de Porsche Cayman GT4 », nous a déclaré Eric Trémoulet. « Le nouveau Cayman dispose de 40 chevaux supplémentaires. Pour être franc, on espérait un écart de 1.5 à 2s, ce qui n’est clairement pas le cas pour le moment. La Balance de Performance nous a mis en difficulté sachant qu’elle a évolué en cours de meeting. La voiture réagit aux changements de hauteur de caisse. Ici à Pau, nous embarquons 15 kg de plus par rapport à la fin du meeting de Nogaro. Le tracé de Pau correspond traditionnellement bien à la Porsche mais cette année la météo pourrait redistribuer les cartes. Sur un plan plus personnel, j’adore Pau, ce qui est aussi le cas d’Olivier. » Vic’Team a brillé dans le passé dans la capitale béarnaise du temps de la Renault Clio Cup.
« Le niveau du championnat est encore plus relevé que les deux années passées », tient à souligner le pilote gersois. « La qualité est montée en Pro-Am mais il ne faut pas sous-estimer les Am qui ont eux aussi franchi une marche supplémentaire. »
Si Team Jouffruit by Vic’Team alignait une Porsche et une Ginetta en 2017, l’objectif est de rester à une auto à court terme. Avant de voir plus haut, la petite équipe familiale tient à briller en GT4 : « Notre équipe est structurée pour le GT4. Depuis maintenant 10 ans, le socle est identique. Pourquoi pas à l’avenir aller vers la GT4 European Series ou le GT3. En tant que pilote, on regarde forcément ce qui peut être fait en GT3 mais les choses sont plus compliquées de le faire avec notre propre équipe. D’autres belles formules existent comme le Lamborghini Super Trofeo Europe. »
Depuis son accident aux 24 Heures de Dubai 2017, Eric Trémoulet doit composer avec des douleurs au niveau du dos qui sont toujours présentes en fin de relais, ce qui ne l’empêche pas de donner le meilleur de lui-même en course.