Le circuit Bugatti du Mans a grondé pendant trois jours (vendredi, samedi et dimanche) du bruit des moteurs.
Il ne s’agissait pas cette fois de compétition, mais de prestige et de luxe. Exclusive Drive, le « Moving Motoring Show », dont c’était la septième édition, fait la part belle aux voitures de haut de gamme. Même si les marques des voitures présentes ont presque toutes des connotations étroites avec la compétition, celles qui ont roulé ou qui garnissaient les parkings étaient des voitures de production, mais des voitures premium, évidemment pas à la portée de toutes les bourses. Les Ferrari Challenge du DF Racing étaient pratiquement les seules à arborer des peintures de guerre.
Les parkings et le Village regorgeaient à l’envie de Lamborghini, de Ferrari, de Porsche, de Maserati, de Corvette, de BMW, d’Alpine A110, et bien d’autres, de quoi rendre jaloux les voituriers des palaces de la Croisette à Cannes !!
De nombreuses animations étaient offertes aux spectateurs et de de multiples exposants faisaient aussi le bonheur du public. L’une des animations les plus suivies a été l’initiation au Drift, sur le support paddock et un tarmac sans cesse arrosé pour les évolutions des BMW.
Les constructeurs étaient bien visibles dans le paddock et dans les stands. BMW, en plus de des BMW du Drift et de celles qui participaient aux séances de roulage, alignait une BMW M4 GT4.
Bugatti célèbre cette année ses 110 ans et avait amené une incroyable Chiron, à la robe « Bleu de France » chère à la marque, dotée d’un moteur W16 de 8000cc avec quatre turbocompresseurs développant une puissance de 1500 chevaux !!
Toyota, en plus d’une magnifique GR Supra, a également exposé une très belle 2000 GT de 1967.
Peugeot présentait dans les stands sa nouvelle 508 et surtout son Concept E-Legend.
OAK Racing est resté fidèle à Morgan, mais étudie peut-être une nouvelle voie…
Talon Piste Exclusive Drive : le Girls Charity Racing Challenge a attiré la foule sur la voie des stands. Pour une joute amicale, dix femmes s’affrontaient sur le circuit au volant d’Alpine A110, d’Aston Martin Vantage, de Peugeot 308 GTI et d’autres.
La plus ancienne de ces autos était une Opel Mata GT/E que pilotèrent, aux 24 Heures de Spa 1975, Walter Röhrl et Rauno Aaaltonen, excusez du peu.
Pas de pilotes professionnels chez ces jeunes femmes, mais des actrices comme Barbara Schulz ou Mélanie Maudran, des journalistes et animatrices sportives comme Carine Galli ou Sandy Héribert, et aussi Vahimalama Chaves, Miss France 2019 (photo de une), Alicia Ayles, Miss France 2017…
Elles bénéficiaient avant la confrontation finale, samedi après-midi, des conseils éclairés de coachs de renom tels Nicolas Prost, François Delecour, Paul Belmondo, Romain Brandela ou Inès Taittinger.
Chacune d’entre elles portait les couleurs d’une association caritative. A l’issue d’une course où les performances n’étaient pas seules à être prises en compte, les puissances des voitures étant très différentes, c’est Sandy Héribert (assise à gauche, sur la photo de groupe), animatrice sportive, qui pilotait le monstrueux SUV Lamborghini Urus, que le jury déclarait gagnante et qui se voyait gratifier d’un chèque de 2500 € au bénéfice de l’Association Premier de Cordée. Elle a devancé la journaliste sportive Carine Galli (1500€ pour l’Association Sclérose Tubéreuse de Bourneville) et la chanteuse Alma (1000€ pour la Fédération Nationale Solidarité Femmes).
Les séances de roulage, les stages de pilotage, les essais constructeurs sur route, les baptêmes de piste en Pescarolo 02 se sont enchaînés sans discontinuer pendant les trois jours avec des vagues successives de Lamborghini, de Ferrari, de Ford GT, de Porsche, de BMW, de Morgan, de Nissan, de Toyota et bien d’autres modèles…