Oui, Fernando Alonso a remporté les 24 Heures du Mans en 2018 et les 24 Heures de Daytona en 2019 ! Oui, l’Espagnol a montré qu’il était au rendez-vous à chaque fois qu’il était dans la voiture, qu’elle soit Toyota ou Cadillac ! Oui, l’Espagnol n’a pas gagné ces deux courses en solitaire comme on a pu le lire ici et là. En faisant rouler un tel pilote, les projecteurs étaient forcément fixés sur lui. Fernando Alonso, Kamui Kobayashi, Renger van der Zande et Jordan Taylor ont fait le job en piste dans des conditions de piste compliquées. Les quatre pilotes ont chacun mérité leur montre Rolex. Peu de temps avant le drapeau rouge, Alonso a trouvé l’ouverture sur une autre Cadillac, celle de Nasr. Les officiels ont brandi le drapeau rouge dans la foulée.
« J’ai souvent declaré à la radio que la voiture de sécurité était nécessaire », a expliqué Fernando Alonso à sa descente du podium. « Je pense que les cinq ou sept derniers tours n’étaient pas utiles pour qui que ce soit sur la piste. La visibilité était quasiment nulle. Nous ne pouvions pas être à fond dans les lignes droites. Les voitures sont en 6e à plus de 300 km/h. Il y avait des parties de différentes voitures à plusieurs endroits de la piste parce que les pilotes perdaient un bout de leurs carrosseries ici et là. »
« J’appelais l’équipe pour avoir la voiture de sécurité le plus vite possible parce que je ne pouvais plus rien voir », a confié l’Espagnol. « Ensuite, Felipe (Nasr) est allé un peu large dans le virage 1. Nous avons pris la tête avec pas mal de chance à ce moment-là. »
A sa descente de l’auto au drapeau rouge, Fernando Alonso a voulu discuter des conditions de piste avec le pilotz de la voiture de sécurité qui n’était plus dans l’auto (il ne restait plus que le copilote, ndlr).
Fernando Alonso gagne donc sa Rolex dès sa deuxième tentative : « Je suis fier du travail accompli. Nous avions un plan sur la manière dont la course devait se passer et nous l’avons suivi pas à pas. Les conditions ont changé au fil de la course et nous avons dû nous adapter. Ce n’était pas de la chance ou de changer les choses au dernier moment. Quelles que soient les conditions rencontrées ou les positions en piste, il y avait un plan à suivre et nous l’avons suivi. »
Du côté de Felipe Nasr qui pilotait la Cadillac DPi-V.R/Whelen Engineering Racing, l’avis est quelque peu différent : « Cela allait plutôt bien jusqu’à ce que la pluie tombe vraiment. Je ne pouvais rien faire. J’étais la première voiture à arriver avant d’être confronté à de l’aquaplaning et de perdre la tête. Mais je voulais revenir en course. Nous avions une bonne auto, nous avons fait du bon travail durant toute la course et tout ce que nous avons fait s’est déroulé comme prévu. Je pense que nous avions une auto pour gagner et je voulais faire le travail si je le pouvais. »