Michael
Toutes mes réponses sur les forums
-
Le Mans, puis Spa, voici mes deux plus grands immanquables de l’année maintenant terminés. Déjà, on tourne le regard vers 2020, même si les jeux en Blancpain ne sont pas faits. Mais entre l’écran et la réalité, il y a un monde, et même si les conditions furent rudes à Spa, que c’était bon d’y assister
Le Samedi de la course, départ de l’Ile de France au matin. L’avantage avec Spa, c’est que la course commence “tard”, du coup, on peut s’autoriser une “grasse matinée” afin de ne pas arriver k.o sur place. Tant pis pour la course matinale des GT4, l’objectif sera d’arriver pour suivre le GT2. Le temps est couvert mais doux jusqu’à la frontière, et évidemment, plus j’approche de Spa, plus ça se gâte sur les autoroutes en travaux. Le début d’un week-end arrosé. Deux voitures sont déjà parties en aquaplaning, ça calme.
Arrivé aux abords du circuit, cela se passe comme l’an dernier, il faut partir à Jalhay récupérer le pass, le parking, le gridwalk, et l’entrée souscrits auprès de SRO. La maison privatisée (par SRO, Lamborghini et Bentley) est de toute beauté (voir photo). Puis c’est l’arrivée au circuit. La course de GT2 est tranquille, la sonorité délivrée par les flat6 suralimentés pas démentielle, mais bon, c’est un bel apéritif avant 16h30.
Petit tour vers la piste Rallycross, je peste contre la disparition de l’ancienne tribune face aux stands 24h. Une provisoire a néanmoins été montée, mais sa contenance semble faiblarde pour accueillir tout le monde. Il est temps de se restaurer, alors que les exhibitions de supercars s’enchaînent en piste : le système belge impose de récupérer des tickets faisant office de paiement. Et double file d’attente du coup. La pluie commence son festival, mais on prend sur nous en se disant qu’elle nous laissera tranquille pendant la course.
15h30, ouverture du gridwalk en bas du Raidillon, sous une bonne pluie. Contrairement à l’an dernier, le gridwalk n’était pas directement proposé à la vente au public, et pourtant, c’est l’effervescence, avec notamment plein d’invités de chez Akka. Le Staff SRO peine à canaliser le monde qui veut traverser la piste alors que bon nombre de voitures sortent des stands pour rejoindre la grille. Les pilotes accélèrent furieusement en nous frôlant. Pas le temps de remonter vraiment la grille qu’une chaîne humaine formée de vigiles nous contraint déjà de faire demi-tour. Frustrant.
Du coup, les bons emplacements pour suivre le départ sont déjà tous occupés. Je me vois contraint de jouer les équilibristes derrière une grille pour obtenir un aperçu correct. Les conditions ne refroidissent pas les fans.
A suivre…
Ben Keating qui passe chez Project 1, c’est une chance en moins de voir une Ford GT pour la prochaine saison
Et quel avenir pour le grand Jörg ?
Kevin Estre était déjà rapide, il a désormais canalisé sa fougue qui lui ont parfois fait défaut (comme à l’édition 2016 avec Attempo). Il est sans doute devenu le meilleur pilote de GT.
Pour Bentley, ils ne sont pas prêts de digérer cette histoire de BoP. D’ailleurs, les déçus sont nombreux : la #88 de Marciello/Abril/Schiller, loin du coup, idem la Lamborghini GRT #63 de Bortolotti/Engelhart (j’ai oublié le nom du troisième pilote tellement on l’a peu vu
), le team WRT encore absent du podium, le vaillant team Dinamic Motorsports encore sur le podium à quelques heures du damier, SMP qui sauve malgré tout quelques précieux points…Je vais essayer de rédiger un compte-rendu sitôt mes photos récupérées
J’avoue que sur ce coup-là, c’est difficile de garder la foi
Dingue cette météo, il a plu non stop toute la nuit, et ça ne faiblit pas au levé du jour
Bonne pluie sur place
En espérant que ça se calme pour le grid-walk…
Bonne parade à ceux qui ont la chance d’y assister
