Michael
Toutes mes réponses sur les forums
-
AuteurMessages
-
Il me semble avoir lu l’éventualité d’une catégorie GT5.
Pas mal d’autos que tu énonces courent déjà dans leur propre catégorie monotype ou en VLN : Mazda MX5 Cup, Toyota GT-86 Cup, Abarth Trofeo, Mini Cooper Cup, Alpine Europa Cup. Ginetta doit pouvoir certainement pouvoir se mêler au peloton, tout comme Porsche avec le confidentiel Cayman 718 Sport Cup. Un TT ne jurerait pas en GT4 en revanche.
Bref, les bases sont présentes, ne reste plus qu’à s’accorder sur les budgets et surtout une BoP
J.Andlauer a perdu gros ce matin à Monza
Bravo Fanch et à toute l’équipe de la #83
Pas sûr que Bruni fasse longtemps le jeu de la #92 en la protégeant de la Ferrari…
+1
On dirait que ce ne sera pas simple de suivre la course sans payer : https://www.lemans.org/fr/news/fia-wec-comment-suivre-les-4-heures-de-silverstone/52674
Franchement, pas grand chose. La pluie a redoublé à ce moment, il fallait se pousser alors que les voitures gagnaient leur emplacement et lutter pour y voir quelque chose dans une forêt de parapluies…
Trompé de topic pour mon message ci-dessus…
@Gregory, oui, j’ai suivi les deux derniers tiers de course, et hormis peut-être la dernière heure, on était loin de la folie vécue à Bathurst…
Sympa ce récit et ces photos Pitch, on a sûrement dû se croiser durant le Gridwalk
Suite et fin de “mes” 24h :
Le départ de la course se fait timidement. On sent les pilotes surtout sur la défensive plutôt que le couteau entre les dents. M.Engel, en tête, épargné par les projections d’eau, cherche à creuser l’écart, mais la Porsche Küs75, seconde, reste à l’affût. Un peu plus loin derrière, K.Estre sort les crocs, cela se voit sur le seul passage du Raidillon que je peux observer. Je descends suivre les événements sur l’écran derrière les stands 24h, où un petit groupe s’est formé. Et au cœur de celui-ci, quelle surprise d’y découvrir Stéphane Ratel en personne ! Le patron de SRO, ne passe évidemment pas inaperçu pour tous et, sans faux semblant, serre volontiers la main d’anonymes le remerciant de son travail.
Les heures passent, il devient de moins en moins évident de comprendre le classement. Par rapport au Mans quelques semaines plus tôt, on est frappé par ces bruits de moteurs bien plus présents, et surtout plus variés (on a l’impression qu’il n’y a que des LMP2 et des 991 RSR en piste dans la Sarthe). De plus, les pilotes amateurs s’accommodent mieux de la “facilité” des GT3 et du coup, les écarts avec les pros sont moins flagrants. Le circuit devient plus sec au fil des tours, je m’étonne que seules deux Porsche Rowe et la GPx soient les seules autos de tout le peloton à nécessiter un léger coup de frein avant le droite du Raidillon dans ces conditions : moins d’appui que les autres dans l’espoir du retour du soleil ?
Je remonte les stands voir les équipes. Il est intéressant de s’en approcher et de les voir à l’œuvre, d’autant que peu d’entre elles se barricadent. On est loin du luxe de la F1 mais R-Motorsport et WRT ont l’air de savoir recevoir. On voit de tout : des tâches les plus classiques avec des gars faisant l’appoint des fûts de carburant à coups d’aller-retours en voiturette, jusqu’à ceux faisant la lessive des combinaisons, avec séchage dans la cabane de chauffe avec les pneus ! Au-dessus des stands 24h, on est aux premières loges pour assister au plus près au ballet des ravitaillements, l’occasion de mesurer la précision et la pression que cet instant de course induit. Et le crépitement des pistolets…
Le soir tombe, je me décide à un trackwalk. Le dénivelé, propre à la région, fait travailler les jambes, mais on ne s’aperçoit finalement pas des kilomètres avalés. Le pire est sans doute la descente vers Pouhon, d’autant que la visibilité y est très réduite. Tous les points de vue sont intéressants et transmettent un ressenti qu’on ne peut éprouver derrière un écran. Les voies piétonnes restent toujours aussi propres. Des groupes de spectateurs se forment à tous les endroits du circuit, même en plein cœur de la forêt où certains dorment dans des hamacs. Des passionnés, des durs, spotters guide en main, live streaming sur le téléphone, … Il pleuvine, je persiste dans mon chemin quand derrière moi, un crissement de pneus vient déchirer le ronron des mécaniques : une Porsche Am en tête à queue s’est faite peur en sortie de Pouhon. Le temps de me retourner, le halo des phares se rapproche dangereusement du mur de pneus. Mais son pilote plante les freins, l’auto termine son 360° dans le dégagement bitumé, puis cale. Le flat 6 s’ébroue quelques secondes après, et l’auto ré-intègre la ronde. Malgré la dangerosité de l’endroit, les pilotes déjà lancés (et avertis en amont par les drapeaux blancs), ne lèvent pas, et préfèrent largement donner du volant malgré l’auto déjà en appui, pour être ralenti le moins possible par la Porsche retardée, quitte à titiller l’herbe ou l’astro turf.
Alors que je me perds vers le karting, la pluie décide de revenir plus intensément. Il faut presser le pas pour rentrer. J’aperçois le feu d’artifice illuminer la nuit au sommet des Combes, magique ! Blanchimont se révèle être un des juges de paix pour les pilotes les plus adroits dans ces conditions changeantes : obscurité plus météo font que les pros se distinguent, et leur prise de risque vis-à-vis des retardataires augmente. Les disques de frein rougissent à peine au Bus Stop, signe que le rythme a bien chuté.
L’eau commence à traverser mes vêtements, je retrouve ma voiture sur le parking quasi vide pour me changer. Le rugissement des moteurs s’atténue à mesure que la pluie augmente, ça ne sent pas bon pour la course, d’autant que le Safety Car sort se dégourdir les roues. Jusqu’à ce qu’un silence total ne s’installe…
Sympa ce récit et ces photos Pitch, on a sûrement dû se croiser durant le Gridwalk
Suite et fin de “mes” 24h :
Le départ de la course se fait timidement. On sent les pilotes surtout sur la défensive plutôt que le couteau entre les dents. M.Engel, en tête, épargné par les projections d’eau, cherche à creuser l’écart, mais la Porsche Küs75, seconde, reste à l’affût. Un peu plus loin derrière, K.Estre sort les crocs, cela se voit sur le seul passage du Raidillon que je peux observer. Je descends suivre les événements sur l’écran derrière les stands 24h, où un petit groupe s’est formé. Et au cœur de celui-ci, quelle surprise d’y découvrir Stéphane Ratel en personne ! Le patron de SRO, ne passe évidemment pas inaperçu pour tous et, sans faux semblant, serre volontiers la main d’anonymes le remerciant de son travail.
Les heures passent, il devient de moins en moins évident de comprendre le classement. Par rapport au Mans quelques semaines plus tôt, on est frappé par ces bruits de moteurs bien plus présents, et surtout plus variés (on a l’impression qu’il n’y a que des LMP2 et des 991 RSR en piste dans la Sarthe). De plus, les pilotes amateurs s’accommodent mieux de la “facilité” des GT3 et du coup, les écarts avec les pros sont moins flagrants. Le circuit devient plus sec au fil des tours, je m’étonne que seules deux Porsche Rowe et la GPx soient les seules autos de tout le peloton à nécessiter un léger coup de frein avant le droite du Raidillon dans ces conditions : moins d’appui que les autres dans l’espoir du retour du soleil ?
Je remonte les stands voir les équipes. Il est intéressant de s’en approcher et de les voir à l’œuvre, d’autant que peu d’entre elles se barricadent. On est loin du luxe de la F1 mais R-Motorsport et WRT ont l’air de savoir recevoir. On voit de tout : des tâches les plus classiques avec des gars faisant l’appoint des fûts de carburant à coups d’aller-retours en voiturette, jusqu’à ceux faisant la lessive des combinaisons, avec séchage dans la cabane de chauffe avec les pneus ! Au-dessus des stands 24h, on est aux premières loges pour assister au plus près au ballet des ravitaillements, l’occasion de mesurer la précision et la pression que cet instant de course induit. Et le crépitement des pistolets…
Le soir tombe, je me décide à un trackwalk. Le dénivelé, propre à la région, fait travailler les jambes, mais on ne s’aperçoit finalement pas des kilomètres avalés. Le pire est sans doute la descente vers Pouhon, d’autant que la visibilité y est très réduite. Tous les points de vue sont intéressants et transmettent un ressenti qu’on ne peut éprouver derrière un écran. Les voies piétonnes restent toujours aussi propres. Des groupes de spectateurs se forment à tous les endroits du circuit, même en plein cœur de la forêt où certains dorment dans des hamacs. Des passionnés, des durs, spotters guide en main, live streaming sur le téléphone, … Il pleuvine, je persiste dans mon chemin quand derrière moi, un crissement de pneus vient déchirer le ronron des mécaniques : une Porsche Am en tête à queue s’est faite peur en sortie de Pouhon. Le temps de me retourner, le halo des phares se rapproche dangereusement du mur de pneus. Mais son pilote plante les freins, l’auto termine son 360° dans le dégagement bitumé, puis cale. Le flat 6 s’ébroue quelques secondes après, et l’auto ré-intègre la ronde. Malgré la dangerosité de l’endroit, les pilotes déjà lancés (et avertis en amont par les drapeaux blancs), ne lèvent pas, et préfèrent largement donner du volant malgré l’auto déjà en appui, pour être ralenti le moins possible par la Porsche retardée, quitte à titiller l’herbe ou l’astro turf.
Alors que je me perds vers le karting, la pluie décide de revenir plus intensément. Il faut presser le pas pour rentrer. J’aperçois le feu d’artifice illuminer la nuit au sommet des Combes, magique ! Blanchimont se révèle être un des juges de paix pour les pilotes les plus adroits dans ces conditions changeantes : obscurité plus météo font que les pros se distinguent, et leur prise de risque vis-à-vis des retardataires augmente. Les disques de frein rougissent à peine au Bus Stop, signe que le rythme a bien chuté.
L’eau commence à traverser mes vêtements, je retrouve ma voiture sur le parking quasi vide pour me changer. Le rugissement des moteurs s’atténue à mesure que la pluie augmente, ça ne sent pas bon pour la course, d’autant que le Safety Car sort se dégourdir les roues. Jusqu’à ce qu’un silence total ne s’installe…
Il apporte de l’animation dans cette course bien calme.
Superbes les photos : https://www.endurance-info.com/fr/10h-suzuka-le-paddock-en-images/
15 août 2019 - 23h36 à 23 h 36 min en réponse à : Liste de vos demandes d'améliorations du forum #282756Il semble que l’accès à l’ancien forum n’est plus.
Difficile en effet de faire plus “intercontinental” avec pareil calendrier ! Hâte de voir le final en Afrique du Sud
Pour les histoires d’arrêt au stand, j’ai trouvé le point de vue de R.Dumas dans sa dernière interview particulièrement intéressante : https://www.endurance-info.com/fr/romain-dumas-rowe-une-course-de-24-heures-doit-durer-24-heures/
-
AuteurMessages








