Communiqué de Presse
Après quatre journées d’essais libres et quelques courses de préparation à huis-clos durant lesquelles les équipes et les pilotes ont pu se rôder aux spécificités du Sim Racing, les 24 Heures du Mans Virtuelles sont entrées de plein pied dans leur phase « compétition » ce vendredi en fin de journée avec les essais qualificatifs.
Comme c’est le cas dans le Championnat du Monde d’Endurance FIA WEC, les GT ont ouvert le bal et ce sont ensuite les protos qui ont pris la piste. Désigné par le e-Team WRT pour ce moment très important, le Sim Racer belge Arne Schoonvliet a placé le prototype #30 sur la première ligne de la grille de départ.
Plus se rapproche l’heure du départ, ce samedi à 15h, et plus on sent la tension monter autour d’un événement qui sera plus que probablement la course virtuelle la plus médiatisée de l’histoire. Avec le quatuor Dries Vanthoor, Kelvin van der Linde, Fabrice Cornelis et Arne Schoonvliet, le e-Team WRT entend bien porter bien haut les couleurs du Belgian Audi Club, dont les logos ornent la carrosserie du proto #30.
« Les 24 Heures du Mans sont connues pour être la plus grande course d’endurance au monde. Eh bien même en version virtuelle, je dois dire que c’est assez impressionnant !», avoue Frédéric Colaux, qui officie en tant que Team Manager du e-Team WRT. « Il faut d’ailleurs féliciter les équipes de l’ACO et du WEC pour leur travail et la promotion qu’ils assurent à cet événement. Au sein des participants, on sent que l’engouement de tous est bien réel, que l’on parle d’un Champion du Monde de Formule 1, d’un vainqueur des 24 Heures du Mans ou d’un Sim Racer. »
Que ce soit dans la réalité ou dans le virtuel, la méthode de travail et le professionnalisme d’une équipe comme WRT sont finalement assez similaires. « Nous sommes tous de vrais compétiteurs et, même dans une course virtuelle, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous prendre au jeu », s’amuse Frédéric Colaux. « Pour WRT, c’est évidemment une nouvelle aventure et nous découvrons tout. Mais le petit commando que nous avons composé, avec quatre pilotes, quatre ingénieurs (Wim Everaerts, Victor Famin, Andy Jaenen et Sébastien Viger, NDLR) et moi, est très motivé. Nous avons énormément travaillé ces trois dernières semaines pour comprendre les subtilités et les procédures propres au Sim Racing. Nous avons un équipage très homogène et nous partons forcément avec quelques ambitions. »
De manière concrète, les quatre pilotes du e-Team WRT joueront de leur domicile, mais les ingénieurs et le Team-Manager se réuniront au même endroit pour assurer la stratégie de la course et le suivi des adversaires. Tout ce petit monde sera en communication permanente via les systèmes Discord et TeamSpeak, soit l’équivalent du système radio sur une course d’endurance traditionnelle.
Même s’il est préférable de partir des avant-postes, les qualifications n’ont évidemment qu’une importance toute relative pour un double tour d’horloge. « Comme en réalité, la clé sera de ne pas commettre d’erreur », insiste Fred. « Mais j’ai envie de dire que ce sera plus difficile encore dans cette épreuve virtuelle car rester concentré pendant 24 heures devant un ordinateur n’est pas la même chose que sur une course réelle. Les stimuli ne sont pas les mêmes, l’adrénaline n’est pas la même… La fatigue pourrait donc jouer un rôle très différent et je ne serais pas étonné qu’il y ait davantage d’erreurs. De notre côté, nous avons travaillé avec nos ingénieurs et nos pilotes sur la longévité des pneus et la performance dans la durée. Nous espérons que ça portera ses fruits. »